Tests génétiques et autres boules de cristal

A l'origine de ce billet, une demande de Véro suite à une discussion sur le blog Aube Nature, au sujet d'une maladie cardiaque chez les chats de races Maine Coon dont le dépistage est désormais possible grâce à un test génétique.

Plutôt que de me lancer sur une discussion pointue au sujet de ce test, je pense plutôt reprendre quelques fondamentaux... ce qui me permettra sans doute de répondre aux questions soulevées par cette maladie et ce test.

Quelques bases

Aujourd'hui, la plupart des gens ont entendu parler de l'ADN et des instructions qu'il contient, les gènes, mais je ne crois pas inutile de reprendre quelques paires de bases.
L'ADN, c'est une immense suite d'instructions qui se trouve en nous et qui permet à notre corps de se construire dès le début de notre vie, qui lui permet de fonctionner, de lutter contre les maladies. L'ADN contient les informations qui font de nous un être humain, et non une baleine ou un myosotis. Et il y a de l'ADN dans tous les êtres vivants, même dans les tomates. C'est à cause de votre ADN que vous êtes un homme, ou une femme, que vous êtes blanc ou noir, que vous avez les cheveux bruns ou les yeux bleus.
Par contre, ce n'est pas seulement votre ADN qui fait que vous êtes petits, ou gros, ce n'est pas lui non plus qui est responsable de votre cicatrice en travers du menton, souvenir d'un coup de fouet reçu dans un train quand vous étiez jeune. Ce dernier exemple est caricatural, mais très important : votre ADN ne définit pas votre existence, il ne donne que les plans. Votre alimentation, votre éducation, votre "histoire" jouent également un rôle important dans ce que vous êtes aujourd'hui. Le débat de l'inné et de l'acquis ne date pas de la découverte de l'ADN...

Les généticiens parlent de génotype - le plan, les instructions contenues dans l'ADN - et de phénotype - votre apparence, et, au sens plus large, toutes les caractéristiques que vous exprimez.
Le phénotype dépend du génotype, mais pas seulement : cette cicatrice au menton fait partie de votre phénotype, mais elle n'était pas prévue dans le génotype.

Le phénotype est en partie déterminé par le génotype, mais toutes les instructions du plan ne se retrouvent pas forcément dans le phénotype. Par exemple, nous savons tous que nous sommes plus grands que nos parents, pourtant, ils possèdent à peu de choses près le même génotype : la différence, c'est que nous avons reçu une meilleure alimentation, de meilleurs soins médicaux, bref, nos parents ont donné à notre génotype la possibilité d'exprimer certaines potentialités qui étaient restées cachées chez eux.

Un abus très fréquent est de tout ramener à la génétique, comme Zola ramenait tout au milieu social - un fils d'alcoolique sera forcément un alcoolique ?

C'est une erreur. Nous ne sommes pas que le produit de nos gènes. Ceci est également valable pour les animaux. Voilà pourquoi il est stupide de croire que les pitbulls sont des chiens méchants, ou que les labradors sont tous des anges.

Je prends un exemple caricatural, le standard du labrador, mais ça pourrait être celui de n'importe quelle race :

Tempérament: Intelligent, ardent et docile, il ne demande qu’à faire plaisir. Naturel amical sans aucune trace d’agressivité, il ne doit pas non plus se montrer craintif à l’excès.

Si ça fait partie du standard, c'est que l'on sous-entends que tout ceci a un déterminant génétique majeure, or ce n'est pas vrai. Par contre, les chiens ne font pas des chats, et un chiot labrador, élevé par une mère labrador et des éleveurs qui attendent de leur chien qu'il soit un labrador, sera généralement conforme à ce standard comportemental, qui, de toute façon, ne se mouille pas trop tout en rassurant les futurs maîtres. Le problème, c'est la grosse déception de ceux-ci quand leur bébé inscrit au LOF ne correspond pas à la notice, souvent parce qu'il l'ont mal éduqué...
Petite remarque en passant, je crois qu'il est marqué "intelligent" dans tous les standards de race... Passons, je disgresse.

Allèles ? Ouh la !

Là, évidemment, je vous ai servi des exemples dans lesquels il semble évident que l'ADN ne fait pas tout, voire pas grand chose. Il est désormais acquis que notre comportement, comme celui de nos animaux, est plus le fruit de notre - et leur - éducation que d'un quelconque destin tracé dans nos gènes.

Las, le sujet serait plutôt, à la demande de Véro qui m'offre une excellente occasion d'aborder des sujets complexes et qui me tiennent à coeur, les maladies génétiques.

De quoi s'agit-il ? Certaines maladies sont inclues dans le plan. Dans l'ADN. Par exemple, la mucoviscidose, bien connue deux jours par an pendant le téléthon, mais oubliée le reste du temps à moins qu'un jeune homme ne rappelle son existence au grand public.

Là, les esprits les plus observateurs feront remarquer qu'il n'est pas logique qu'une telle maladie puisse exister dans le plan, puisque l'ADN est transmis par les parents, or ceux-ci n'étaient pas malades. Les choses se corsent, accrochez-vous, c'est très important pour comprendre la suite.
Notre ADN est une suite de gène, d'instructions. Chacun de ces gènes est présent en double, mais pas forcément dans la même version (le terme employé en génétique est allèle). L'une de ces versions est transmise par le père, l'autre par la mère (l'une était dans l'ovule, l'autre dans le spermatozoïde). Par exemple, pour la couleur des yeux, je peux avoir une version bleue, et une version marron, ou bien deux bleues, ou deux marrons, selon ce que m'ont légué mes parents.
Si j'ai deux fois la version "bleu", on dit que je suis homozygote pour ce gène, et j'ai les yeux bleus. Idem avec deux version "marron", et des yeux marrons.
Et si j'ai deux versions différentes, une bleue, et une marron ? On dit que je suis hétérozygote. Et j'ai les yeux de quelle couleur ? Marrons, parce que la version "marron" est dominante sur la version "bleue".
Maintenant, intéressons-nous à la transmission : si j'ai un enfant, et que je suis homozygote "bleu", je vais leur transmettre, forcément, la version "bleue". Leur mère leur offrira une autre version, ou la même, et puis on verra bien.
Mais si je suis hétérozygote "marron-bleu", j'ai une chance sur deux de leur transmettre la version "marron" ou "bleue". J'ai les yeux marrons, mais, si ma femme donne une version "bleue", et moi aussi, les yeux de notre enfant seront bleus.

Ceci est un exemple simpliste de transmission dite mendelienne, du nom de son découvreur.
La mucoviscidose fonctionne à peu près comme ça : des parents sains, mais hétérozygote, transmettent une version "maladie" et celle-ci se déclenche si l'enfant possède deux versions "maladie".

Mais la plupart du temps, ça ne marche pas comme ça, car la vie est beaucoup plus compliquée.
Il existe bien des versions dominantes et dominées (on dit récessives), mais le plus souvent, une caractéristique physique est le fruit de l'expression de plusieurs gènes. Certains sont dominants, d'autre récessifs, il peut en exister des dizaines de versions, et non pas seulement deux, et en plus, en général, d'autres gènes viennent modifier leur expression. Par exemple, et c'est imaginaire, un gène "blue lagoon" pourrait finalement faire que c'est la version "bleue" qui va s'exprimer aux dépends de la version "marron", et qu'un hétérozygote "marron-bleu" ait finalement des yeux bleus grâce au gène blue lagoon.
Certaines versions, dominantes ou récessives, ne s'expriment pas toujours. Dans ce cas, on dit qu'elles ont une pénétrance incomplète.

Du phénotype, on ne peut donc pas déduire le génotype.
Et si on a le génotype, on n'est pas sûr du tout de pouvoir prévoir le phénotype.

Maintenant que nous savons de quoi nous parlons, revenons en à la question de départ, qui concerne le test génétique de dépistage de l'hypertrophie concentrique du myocarde chez les chats de race Maine Coon.

Le coeur serré

L'hypertrophie concentrique du myocarde, ou cardiomyopathie hypertrophique, ou HCM pour faire classieux, est une maladie qui provoque un épaississement du muscle cardiaque, aux dépends de ses cavités. Le résultat, c'est que le débit de la pompe cardiaque s'en retrouve modifié, puisque moins de sang est pompé à chaque contraction. Le malade s'épuise petit à petit et peut même décéder brutalement sans signe précurseur majeur.
Le diagnostic est réalisé à partir d'un ensemble de symptômes, et confirmé par une échographie du coeur.
Hem. Et l'Ecole Nationale Vétérinaire de Maison-Alfort n'est pas la seule autorité en matière de cardiologie vétérinaire, très loin de là (je précise, pour avoir lu cette énormité quelque part...).

Cette maladie est extrêmement rare chez le chien, mais assez fréquente chez le chat.

Déjà, votre attention de généticien s'éveille : il y a donc un déterminisme génétique.

Elle est fréquente chez les chats de race Maine Coon, on peut donc supposer que la sélection réalisée par les éleveurs a involontairement favorisé une version "maladie" d'un gène qui coderait l'avenir du muscle cardiaque. C'est malheureusement souvent le cas : la sélection classique se fait sur un ensemble de critères physiques plus ou moins objectifs, et il arrive parfois que l'on favorise certaines maladies, surtout si elles ne sont pas visibles immédiatement, comme c'est le cas de notre hypertrophie concentrique du myocarde. Avec cette maladie, il a fallu le développement de l'échocardiographie vétérinaire et la multiplication des cas pour comprendre ce qui se passait, et tenter d'agir dessus, tout d'abord en écartant de la sélection les animaux malades.
Le souci, c'est que ces animaux potentiellement malades pouvaient ne l'être que très tardivement, voire jamais. Et pendant ce temps, ils ont pu se reproduire.

Comme, la plupart du temps, on pouvait identifier des lignées d'animaux malades, les chercheurs se sont dit que nous devions avoir affaire à une maladie au déterminisme génétique simple, ce qui semble être le cas : un gène, poétiquement baptisé MyBPC3, possède une version "maladie" nommée HCM1.

Cette version "maladie" est dominante : il suffit d'une version pour être malade, contrairement à la mucoviscidose citée plus haut. La fiche du laboratoire Antagène est extrêmement claire, je vous invite à vous y reporter si le sujet vous intéresse, mais ça correspond à l'exemple "marron" vs "bleu" utilisé plus haut.

Tests génétiques, un invention d'eugénie ?

A priori, les choses sont donc simples :

  • On a un gène MyBPC3, codant pour une protéine du muscle cardiaque.
  • Il en existe une version "défectueuse", nommée HCM1, responsable d'une hypertrophie concentrique du myocarde.
  • Une seule version HCM1 suffit à déclencher la maladie.
  • Un test génétique permet de déceler la présence de cette version HCM1.

C'est ce que la plupart des gens, vétos compris, vont retenir. Pourtant, les fiches d'Antagène sont beaucoup plus riches d'enseignements que cela.

En réalité, les choses sont bien plus compliquées. J'avais un prof qui disait : "Je vais vous expliquer un truc simplement, pour que vous puissiez comprendre. Mais n'oubliez pas : c'est simple, donc c'est faux."

Reprenons les propositions simples énoncées ci-dessus.

  • On a un gène MyBPC3, codant pour une protéine du muscle cardiaque.

Corollaire : il n'y a pas que ce gène impliqué dans les muscles cardiaques.

  • Il en existe une version "défectueuse", nommée HCM1, responsable d'une hypertrophie concentrique du myocarde.

Il en existe au moins une version de MyBPC3 favorisant la maladie. Il en existe certainement d'autres. En fait, on sait déjà qu'il en existe d'autres. On en connaît d'ailleurs des centaines chez l'homme.
En plus, il existe d'autres gènes responsables d'une hypertrophie concentrique du myocarde, car, je vous l'expliquais plus haut, la plupart de nos caractéristiques physiques dépendent de plusieurs gènes qui interagissent les uns avec les autres au cours de notre développement et de notre vie.

  • Une seule version HCM1 suffit à déclencher la maladie.

C'est malheureusement vrai.
Mais la maladie peut se déclencher sans que le chat ne porte cette version HCM1 du gène MyBPC3, parce qu'il existe d'autres version de ce gène, et d'autres gènes impliqués.
Mais la présence de cette version HCM1 ne dit pas quand le chat sera malade, ni à quel point sa maladie sera grave. On sait juste qu'il sera malade un jour... pas qu'il en mourra, pas qu'il en sera malade avant d'être mort d'autre chose, pas qu'il en sera malade comme un chien, etc.

  • Un test génétique permet de déceler la présence de cette version HCM1.

Oui, c'est Antagène qui le commercialise.
Je cite le laboratoire, dont les fiches sont un modèle de clarté :

Ce test permet de dépister uniquement la forme HCM1 et aucune autre forme de cardiomyopathie. Ce test ne permet pas de dépister la CMH dans les races de chat autres que le Maine Coon.

De tout ce qui précède, vous pouvez en déduire les précisions apportées par le laboratoire, je pense qu'il faut les marteler, c'est très important.

Cette maladie cardiaque présente une très grande variabilité d'expression. Le test génétique ne permet pas de déterminer l'âge d'apparition et la gravité des symptômes. Consulter votre vétérinaire traitant et/ou un vétérinaire spécialisé en cardiologie pour suivre l'évolution de la maladie.

Le test n'est pas une boule de cristal. Il répond simplement à une question simple, et ne dit rien d'autre : "ce Maine Coon est-il porteur de la version HCM1 du gène MyBPC3 ?"

Tout le reste, c'est votre vétérinaire, et vous, qui le déduirez.

Maintenant, nous savons ce que dit ce test. A quoi sert-il ?

Antagène nous propose les utilisations suivantes :

Garantir la santé du chat

Non. C'est mal formulé. Tester le chat ne permet absolument pas de garantir sa santé, seulement de dire s'il est, ou non, porteur d'une version d'un gène provoquant inéluctablement une maladie qui ne sera pas forcément fatale, mais qui sera peut-être très grave. Il est possible que cette maladie atteigne un stade fatal après une mort "naturelle" et à un âge avancé, d'une cause qui n'a rien à voir avec l'hypertrophie concentrique du myocarde.

Dépister précocement les chatons.

Oui, et ça, c'est très utile.
Ca permettra à l'éleveur de dire à son client que son chaton est, ou n'est pas, porteur d'une version d'un gène provoquant inéluctablement une maladie qui ne lui sera pas forcément fatale, mais qui sera peut-être très grave. Et qu'il est possible que cette maladie atteigne un stade fatal après une mort "naturelle", et à un âge avancé, d'une cause qui n'a rien à voir avec l'hypertrophie concentrique du myocarde.

Vous avez remarqué ? C'est beaucoup plus difficile à placer dans la conversation que "ce chat est un déficient génétique, il va mourir". Mais cette dernière version de l'explication est simple, donc...

Sélectionner les reproducteurs et adapter les croisements.

Oui, à l'échelle d'un élevage, cela permet au sélectionneur de choisir, en connaissance de cause, ses reproducteurs et ses schémas de croisements. Cela ne signifie pas qu'il écartera forcément de la reproduction tous les porteurs du gène, car la race possède un très faible effectif et certains chats possèdent par ailleurs des qualités remarquables dont la préservation peut être capitale. A mon sens, il serait excessif de retirer tous les chats porteurs du schéma de reproduction, même si l'on sait qu'ils transmettront la version HCM1 à une partie de leur descendance.
N'oublions pas, même en raisonnant uniquement d'un point de vue de sélectionneur, que ces chats portent aussi des gènes très variés dont la diversité est indispensable au "sang" Maine Coon. Je prends un exemple caricatural, intuitif. Simple, donc faux, pour vous aider à comprendre : et si les seuls chats non porteurs de ce HCM1 appartenaient tous à la même famille ? Vous imaginez ce qui va se passer au bout de trois générations de croisements consanguins ? On n'aura plus que des débiles et des handicapés, dont aucun ne sera porteur de HCM1.

Eviter de propager la maladie dans votre élevage et dans la race

C'est à l'échelle de l'élevage et de la race qu'un contrôle intelligent doit s'exercer : savoir qui est porteur, qui va transmettre, pour, très lentement, faire disparaître cette forme de la maladie. Ce n'est pas un combat de court terme.

Anticiper l'apparition de la maladie & adapter les conditions de vie des chats potentiellement atteints

Ces deux points vont ensemble. L'hypertrophie concentrique du myocarde, ça se dépiste et ça se diagnostique.
Ca ne se guérit pas, mais ça se soigne.

Plus on s'y prend tôt, mieux ça se passe.

Gènes, et pis ?

Quelques points pris à la volée dans la discussion sur le blog Aube Nature.

Cédric Girard :

Il faut raisonner par l'absurde (si j'ose dire) : avant que ce test n'existe, l'espérance de vie des maine coons était EXACTEMENT la même qu'actuellement, soit environ 12/13 ans

Oui, mais ce n'est pas une raison pour se voiler la face : le test n'est disponible que depuis très peu de temps, nous n'avons pas de recul, toute décision et conclusion hâtive serait une erreur.
Pour l'instant, l'espérance de vie des Maine Coons n'a rien à voir avec le test.

Si des chats d'une lignée donnée vivent tous vieux, il y a de très fortes chances que les descendants vivent aussi vieux, furent-ils ADN+ ou non

Bof. Trop de facteurs environnementaux.
Et puis je pense que tous les chats sont "ADN+", mais je vous taquine.

Gêne éthique ?

Raphaël D. :

D'une certaine manière, en inhibant la reproduction de cette race dont le génome est "indésiré", il y a eugénisme ; ce qui est délicat.

Quelle drôle de formulation. Nous ne parlons pas d'humains. La création des races et leur sélection n'est qu'eugénisme (enfin, si on est rationnel).
C'est la définition même du métier d'éleveur.

Que l'on sélectionne sur la présence d'un gène "défectueux" ou sur la couleur des moustaches, quelle différence ? L'homme s'arroge ce pouvoir sur la nature, on pourrait en discuter des heures, mais il faut l'assumer !

Bref, n'est-il pas mieux de laisser faire la nature (sélection naturelle) dans ce cas ?

Je vous imagine bien expliquer à une enfant : "écoute petite, c'est comme ça, on aurait pu le savoir avant, supprimer cette maladie ou au moins la prévenir, mais c'est la sélection naturelle, que veux-tu ?"
Je suis un poil cruel, car, plus sérieusement, nous ne parlons de toute façon pas de sélection naturelle mais d'élevage. De plus, la mortalité peut survenir après 15 ans, combien de chatons nés avec cette maladie pendant cette période de la vie d'un reproducteur ? La sélection naturelle n'éliminera pas l'hypertrophie concentrique du myocarde, car la "sélection naturelle" (je n'aime vraiment pas cette formulation...) n'empêchera pas ces chats d'avoir une descendance.

Cédric Girard enchaîne avec pertinence sur les implications juridiques de l'existence de ce test, je vous invite à lire son message, je ne ferai pas mieux que lui.

Véro soulève tout un tas de points passionnants. Certaines questions trouveront leurs réponses plus haut dans mon billet. D'autres ne sont pas de ma compétence, mais de celle des éleveurs...
Plus loin, elle soulève une question fondamentale sur les boules de cristal et la pertinence des tests de dépistage en faisant un parallèle avec l'espèce humaine.

Imaginons 2 minutes l'enfer que seraient nos propres vies si on faisait des tests ADN , nous serions tous ou cardiaques ou futur cancéreux ou futur Alzheimer ou autre ....

N'oubliez jamais que les animaux ne sont pas des humains, et que l'anthropomorphisme conduit souvent à des erreurs de raisonnements et nombre d'excès. C'est un autre débat.

Références :
Le site d'Antagène offre statistiques et tableaux afin de mieux cerner la maladie.
Le site Pawpeds offre une page très claire et très complète sur ce test et cette maladie, ainsi qu'une foule de liens, je vous le recommande si vous voulez aller plus loin.
Le site de la chatterie Koolkat offre à peu près les mêmes explications.

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