Farfouillectomie
lundi 25 août 2008, 22:52 Vétérinaire au quotidien Lien permanent
19h00 - Officiellement, la clinique ferme ses portes.
19h30 - Le dernier rendez-vous quitte la clinique alors que je rentre de ma tournée de rurale.
19h45 - Je commence la compta de la journée. Mon confrère reçoit un chien en urgence. Je ne suis la consult' que de loin, mais le cas à l'air lourd. Francesca, notre ASV, fait des heures sup' puisque la femme de ménage est en vacances.
19h50 - Olivier - mon confrère - passe la tête par la porte de la salle de consultation, m'avise en train de faire la remise de chèque et vient s'assoir un instant en face de moi, contre ce bureau où s'empilent les factures, les tickets de carte bancaire et tout un amas improbable de choses qui seraient plus à leur place... ailleurs !
"Il allait bien ce matin, ce soir il se tord de douleur. Un abdomen aigü. Il a pu manger des os, ni plus ni moins que d'habitude."
Un chasseur, qui, comme beaucoup, nourrit en partie ses chiens avec des carcasses de volailles, des aliments assez riches en viande (c'est fou ce que la découpe industrielle laisse sur les carcasses une fois les blancs et les cuisses enlevés !), et très riches en petits os pointus.
Olivier a l'air épuisé. Il faut dire qu'il n'a pas encore pris de vacances, lui - plus que quelques jours à tenir. Il sature clairement, comme moi hier.
Je laisse tomber la caisse : "température ?
- Non, normale.
- Dans le rectum ?
- De la diarrhée, pas de sang.
- Le coeur ?
- Le rythme est haché, selon les spasmes algiques.
- Vacciné ?
- Oui.
- Tu as fait une radio ?"
Il me lance un regard désespéré, les yeux au fond de deux puits trop sombres.
"OK, je fais une radio, fais ta copro et lance une bioch pendant ce temps."
20h00 - J'enfile le lourd tablier de plomb, charge la cassette avec un film et ajuste un peu l'antédiluvienne radio.
"Vous venez monsieur ? On file en salle radio."
Je connais bien M. Collaix. Chasseur de sanglier, il possède une meute assez importante et nous nous retrouvons régulièrement autour de chiens éventrés pendant la saison. Un gars sérieux, qui n'hésite pas à mettre le budget pour soigner ses chiens. Je sens qu'à la fin de cette histoire, il va devoir consacrer une partie de son budget aux croquettes en remplacement des carcasses de volailles.
Le chien, c'est un bleu de Gascogne manifestement pas tout jeune, qui a du voir passer une série de saisons de chasse. Et de coups de défenses ?
"On l'a déjà recousu celui là ?
- Des plaies sur les membres, jamais l'abdomen.
- Son nom ?
- Azur ?
- Quel âge ?
- 7 ans."
Azur est dans les bras de son maître. Il a l'abdomen terriblement tendu et gigote en agitant rapidement la queue, projetant ainsi des matières fécales un peu partout. Génial. C'est Francesca qui va être contente !
20h05 - Je couche le chien sur la table de radio, sur la cassette. La croix lumineuse projetée par la machine est centrée sur l'estomac du bleu, il me manquera la partie postérieure de l'abdomen. Je fais sortir M. Callaix, histoire de lui éviter une dose de rayons X, je maintiens Azur sur la table, et "clic".
20h10 - Le cliché est sur le négatoscope. Je passe la tête par la porte de la salle radio.
"Olivier, je l'ouvre !"
Les intestins, le gros intestin apparemment, sont extrêmement dilatés. Il n'y a pas de bouchon d'os visible, je crains donc un volvulus, c'est à dire une torsion des intestins sur eux-mêmes, une espèce de noeud qui tord les boyaux et interdit le transit intestinal (d'où une accumulation de gaz) mais surtout bloque l'afflux sanguin. Or un tissu non irrigué est un tissu qui se meurt et nécrose... très rapidement. Ce chien n'attendra pas demain. Olivier n'est pas en état, tant pis, je m'y colle. Il jouera les secondes mains en cas de besoin.
20h20 - Le chien est sur la table de la salle de préparation. Couché, en sphinx, il a une allure de mort en sursis. M. Callaix se mâchonne la lèvre inférieure. C'est la première fois que je remarque ce tic.
Curieusement, je me sens bien. J'étais pourtant complètement vanné une demi-heure plus tôt. J'aime cet instant juste avant la bataille. L'atmosphère est claire, les décisions sont simples, il y a l'adrénaline et la certitude des gestes maintes fois répétés. Tout en expliquant les tenants et aboutissants de la chirurgie que je m'apprête à réaliser, je prépare le chien pour l'opération. Tonte d'une patte avant, pose d'un cathéter, branchement de la perfusion, injection d'anti-spasmodiques - le chien est immédiatement soulagé.
Je pose la boîte de chirurgie n°4 sur la desserte roulante, avec les compresses stériles et les champs. Deux paires de gants, une lame n°22, un monofilament résorbable 3-0, aiguille ronde, si l'on suture du boyau. Un tressé résorbable 0 pour les muscles et les tissus sous-cutanés. Un nylon 2-0 pour la peau.
"Je vais lui ouvrir le ventre, et explorer toute la longueur des intestins. Je pense que les boyaux sont tordus sur eux-mêmes. Il pourrait aussi y avoir une hernie à travers le mésentère, ou une intussusception - c'est quand l'intestin se digère lui-même, comme une chaussette retournée sur elle-même."
D'habitude, je fais un petit dessin pour expliquer l'intussusception. Là, pas le temps.
J'injecte une partie des anesthésiques à Azur, qui dodeline très rapidement de la tête. Je tonds rapidement son abdomen, puis le désinfecte. Alcool, bétadine, 5 fois. Je sais, à l'école on faisait 7. Mais 5, c'est mieux que 3, non ?
20h35 - Le chien est transféré sur la table de chirurgie. Les quatre pattes ficelés, le chien gît crucifié sous le scialytique, un tube dans la trachée. J'ai placé les champs, je me suis désinfecté les mains, j'ai enfilé mes gants. M. Collaix attends derrière la porte - s'il y a une décision à prendre en cas de lésion grave, je pourrais directement lui exposer la situation. Olivier m'aide pour les derniers préparatifs.
J'incise. La peau s'ouvre et les deux bords de la plaie s'écartent dans un glissement parfait. Je n'entends que la respiration du chien, et le discret grésillement des néons. Toujours impressionnant, cet instant où les muscles et le gras sous-cutané se révèlent. Mes ciseaux dissèquent et cherchent la ligne blanche, ce point de suture des fibres musculaires abdominales. Je ponctionne, introduit ma sonde cannelée dans l'abdomen : elle va servir de glissière pour mon bistouri, protégeant les fragiles viscères en dessous.
Les intestins sont violacés. Mon incision mesure sans doute une bonne vingtaine de centimètres de long, ligne droite du sternum à l'approche du fourreau, qui dévie pour éviter le sexe, récliné et maintenu de l'autre côté par rapport à mon ouverture.
Le colon est terriblement distendu, c'est lui que je voyais sur ma radio. En regard de la valvule iléo-coecale, ce carrefour où se rejoignent l'intestin grêle, l'appendice et le gros intestin, il y a un œdème très important du mésentère, ce filet dans lequel courent les vaisseaux sanguins et qui suspend l'intestin dans la cavité abdominale (la crépine pour les habitués de la tuerie du cochon).
Je fais glisser quelques dizaines de centimètres de boyaux entre mes doigts, pour prendre la mesure de ce sac de nœuds. L'intestin est très congestionné, mais pas nécrosé. Par contre, il y a de très nombreux points abcédés un peu partout : probablement les cicatrices de micro-perforations dues aux pointes acérées des os de volailles. J'appelle M. Collaix pour lui montrer ces lésions. Il entre sans hésiter, en habitué des chirurgies à sanglier. Seulement, le spectacle n'est pas le même. Le contexte non plus. Là, il y a ces mètres d'intestins que j'ai péniblement extraits de la cavité abdominale, et étalés sur les champs verts disposés autour de la plaie béante. Il y a la chaleur, et l'odeur de selles mêlée à celle du sang, lourde à donner des vertiges au chasseur le plus endurci.
M. Collaix est pâle, je lui montre ces abcès de trois millimètres de diamètre. Je lui montre ce mésentère épais de plus de cinq centimètres, au lieu d'un ou deux millimètres.
20h55 - Je ne décèle pas de perforation intestinale qui ne soit cicatrisée. La péritonite est généralisée, les intestins sont congestionnés sur toute leur longueur, il y a des fragments d'os dans l'appendice, dans l'iléon et dans le colon. J'ai réussi à vérifier la perméabilité des boyaux en pressant leur contenu vers la sortie. Une diarrhée sanglante et des fragments d'os jonchent la table et son conduit d'évacuation, loin sous les champs. J'ai bien vérifié, il n'y a pas de torsion. Pas de hernie. Pas d'intussusception.
"Simplement" un arrêt du transit dû à une douleur abdominale intense, arrêt qui a lui-même favorisé le développement de bactéries et la distension des intestins par les gaz.
Je réintègre les intestins à leur place, après avoir vérifié l'aspect des autres organes abdominaux. La prostate est correcte, le foie aussi, pas de problème avec la rate, encore moins avec le pancréas, ce qui vient corroborer les analyses sanguines, toutes normales.
21h10 - Après un rinçage abdominal, je commence mes sutures musculaires.
21h35 - J'ai terminé la suture cutanée, après un surjet sous cutané et quelques points un peu plus acrobatiques pour remettre le fourreau en place. M. Callaix est rentré chez lui, nous le tiendrons au courant demain. Le traitement sera donc médical - antibiotiques, anti-inflammatoires, antalgiques, anti-spasmodiques, la valse des anti-.
21h50 - Le chien est dans sa cage, il dort encore. A sa patte, le métronome du goutte à goutte égrène les secondes. Il semble paisible, mais demain, ou même cette nuit, il souffrira... La farfouillectomie est terminée.
Demain matin, il y a une chirurgie prévue, une tournée de vaccins contre la fièvre catarrhale, les visites de suspicion pour cette même fièvre catarrhale, les rendez-vous classiques (vaccins, bobos et compagnie), et tout le reste. Il est 22h25, je rentre chez moi après avoir fini de dégrossir le nettoyage dans le bloc, la salle de préparation et le chenil.
Je suis crevé, je n'étais même pas de garde, je vais aller me coucher après plus de douze heures de boulot. Mais je suis satisfait, j'ai les idées curieusement claires. Je suis content du boulot accompli, des choix que j'ai faits. Je ne sais pas si Azur vivra, mais nous aurons essayé.
Je suis fier, aussi,
Fier d'avoir aidé Olivier, qui n'était pas du tout en état de gérer ce cas. Je plains les vétérinaires solitaires...
Fier aussi d'avoir accompli cette chirurgie alors que ce n'est pas du tout ma partie, la chirurgie.
Fier enfin d'avoir fait du bon boulot, et de l'avoir montré à M. Collaix. Que le chien survive ou pas, il s'en voudra de lui avoir donné des carcasses à manger, mais il sera content d'avoir choisi de nous laissé opérer, et satisfait du travail accompli.
Commentaires
Et ça lui coûte combien cette partie de farfouillectomie ?
Fourrure :
Consultation de garde, radio, biochimie sanguine, médicaments, chirurgie, environ 350-400€, de mémoire, mais je peux me tromper. Pas moins, en tout cas.
Oui, tu peux être fier du boulot que tu fais: tu nous montres souvent comme tu le fais au mieux!
courage pour la suite!
le prix de la farfouillectomie, on s'en fout, surement pas assez cher... (et je suis sure que rien n'a été imposé au monsieur qui a choisi en connaissance de cause)
Fourrure :
Pas assez ou trop, en tout cas le prix convenait effectivement au client qui a accepté les opérations diagnostiques puis thérapeutiques en connaissance de cause (en terme de risques, de prix, etc). Tout ceci faisant partie de ce que l'on appelle "le consentement éclairé "obtenu auprès du client après information "claire et loyale" de notre part. Pour le choix de la chirurgie, l'alternative lui avait été présentée ainsi : "si c'est une torsion sévère, une hernie ou une intussusception, il est peu probable qu'il survive jusqu'à demain et que les traitements médicaux soient efficaces. S'il s'agit d'un ileus (arrêt de transit) du à la douleur, le traitement médical peut suffire.
Sinon bravo pour le boulot. Faudra nous donner des nouvelles surtout!
.Et j'espère que tu trouveras le temps de te reposer...
Fourrure :
Le chien est mort environ 20 heures après la fin de la laparotomie (c'est le vrai nom d'une farfouillectomie, terme affectueux que nous donnons à cette exploration à buts diagnostique et éventuellement thérapeutique). Il a été mieux pendant environ 12h, probablement grâce aux antalgiques, à la perfusion, etc.
La diarrhée hémorragique s'est poursuivie, mais, surtout, un état de choc s'est progressivement mis en place malgré toutes les thérapeutiques. Pour le dire simplement : l'affection a été trop rapide, et trop intense, pour que le traitement lui permette de survivre (je suppose que si avions réussi à maintenir le chien en vie 1 ou 2 jours de plus, la reprise du transit et l'action des antibiotiques auraient permis de résoudre la péritonite suraiguë).
J'étais réservé en termes de pronostic, je ne pensais pas que nous le perdrions si vite même si l'œdème du mésentère n'était pas pour me rassurer. Le propriétaire était, en réalité, plus pessimiste que moi, ce qui ne l'a pas empêché de nous demander de tout tenter.
Je crois savoir qu'il existe de par le monde plusieurs zones où le chien est revenu à l'état sauvage.
Je me demande comment il se nourrit lorsqu'il se procure sa nourriture par ses propres moyens.
A l'évidence, il ne chasse pas la croquette dans le milieu naturel...
S'il peut mourir d'avoir mangé des carcasses de volailles crues, c'est que cela ne devrait pas faire partie de son alimentation, que son appareil digestif n'est pas conçu pour, non ?
Alors que diable mange-t-il, cet animal ? Des grosses proies dont il ne mange pas les os ?
Fourrure :
Aïe aïe aïe, attention, encore un raisonnement attaché à "la nature est bien faite" !
Je n'ai jamais dit que tous les chiens qui mangeaient des os de volailles faisaient des occlusions ou des perforations ! C'est simplement un risque que nous pouvons nous permettre d'éviter avec nos animaux de compagnie. Bien sûr qu'il y a des loups qui meurent stupidement avec un os en travers des intestins, ou avec un louveteau coincé dans l'utérus, comme on trouve des chevaux sauvages qui vont mourir de coliques dans leur coin...
Le fait d'avoir domestiqué ces animaux nous donne simplement la possibilité de prévenir ou de guérir ces problèmes. A chacun de voir...
Cela fait plusieurs fois que vous affirmez ne pas être chirurgien.
Bêtement, je croyais jusqu'alors qu'un chirurgien était une sorte de médecin qui découpait des bouts de tissus mous ou durs ou entre les deux, puis recousait avec une aiguille tous ces bouts de telle façon que le résultat soit mieux après qu'avant...
Vous avez décrit plusieurs interventions dans lesquelles vous avez découpé des ventres de vache et de chien. J'aurais juré que cela s'apparentait à de la chirurgie, mais il semble que je fasse fausse route. Puisqu'il ne s'agit pas d'une question d'instrument comme le bistouri et l'aiguille, ni d'une question d'anesthésie, comment définissez-vous le chirurgien ?
Fourrure : La réponse dans un billet, ok ?
J'ai remarqué que selon les espèces vous pratiquiez vos anesthésies de façon très différentes.La césarienne de la vache, c'est sous anesthésie locale, celle de la chienne, c'est sous anesthésie générale.
J'ai du mal à comprendre comment on peut atteindre l'intérieur d'un utérus en ayant seulement anesthésié un morceau de l'extérieur de sa propriétaire.
Fourrure :
Vous dîtes que la vache est "peu sensible". Mais n'y a-t-il pas du tout de nerfs à l'intérieur pour que vous puissiez ainsi faire des incisions, tripatouiller des estomacs, puis recoudre les douze couches successives de membrane, de muscle, de peau, de poil ?Sauf erreur de ma part, on fait pareil avec les femmes ! La peau et les muscles sont les tissus les plus innervés, ceux dont l'incision est la plus douloureuse. Eux, on les anesthésie. Ensuite on peut anesthésier les viscères, avec une épi (péri ?) durale, ce qui, par confort pour ces bestioles sensibles que sont les femmes, est toujours effectué (si des anesthésistes/médecins/chirurgiens passent par là, n'hésitez pas à rectifier toute erreur !).
A l'opposé, j'ai compris que faire une césarienne sur une chienne était particulièrement délicat parce que l'anesthésie générale atteignait les chiots en même temps que leur mère et qu'en conséquence vous n'aviez que peu de temps pour sortir ce petit monde à l'air libre et couper le cordon. Pour quelles raisons n'est-il pas possible de faire une anesthésie locale sur la chienne ? Plus de nerfs ? Un cerveau plus sensible ?
Fourrure :
Pour une vache : on opère vache debout, ce qui permet un accès aisé aux viscères et préserve leur mobilité quand on veut déplacer un estomac ou un utérus. C'est presque impossible à faire sur vache couchée (même si la césarienne sur vache couchée est tout à fait réalisable, mais plus difficile). Endormir la vache est donc une mauvaise idée, simplement sur ce point. Par ailleurs, en pratique, je vous assure que les vaches ne supportent pas un coup de bistouri sur un bout de muscle ou de cuir non anesthésié. Par contre, elles se contrefichent qu'on leur ouvre l'utérus et qu'on le leur recouse. Pas le même type de fibres nerveuses, en fait (pour les détails, il faudrait que je ressorte mes cours de physio et d'anat neurologiques, laissons-les là où ils sont !).
Pour une chienne : en théorie on pourrait faire pareil mais les chiennes supportent mal de rester sur le dos les 4 pattes écartées sans bouger (bizarre, non ?). D'où l'anesthésie générale. En réalité, l'anesthésie est d'ailleurs extrêmement légère avant l'extraction des chiots, la chienne dort à peine et une petite locale peut parfois aider pour l'incision cutanée.
"J'ai du mal à comprendre comment on peut atteindre l'intérieur d'un utérus en ayant seulement anesthésié un morceau de l'extérieur de sa propriétaire."
J'en parlerai à ma femme ! ;-)
intussusception=invagination ??
Je retiens le terme très poëtique de farfouillectomie pour les pauvres humains laparotomisés passant entre mes mains.
Fourrure :
Ce n'est pas précisément une invagination. Il faut imaginer une manche de chemise (ou de pull, si vous préférez, une chaussette peut également faire l'affaire, comme toute chose tubulaire et souple) : on replie la manche vers l'intérieur sans l'enrouler, ce qui fait trois épaisseurs de paroi. Avec un dessin, c'est plus simple !
Argh... Je savais bien que les césariennes s'effectuaient sous anesthésie générale ou sous péridurale pour les humaines. La péridurale permet d'anesthésier globalement "le bas" de la dame, à la surface comme en profondeur, non ?
Ca me fait très plaisir que vous respectiez le confort et la pudeur des dames chiens. Vous auriez pu, je sais pas moi, l'attacher avec des sangles en cuir très serrées, tenir les pattes en place avec les petits clous... les hommes ont certainement inventé plein d'autres solutions...
Et vous avez vu ? Juste au dessus, on dirait qu'il y a un chirurgien en goguette...
@ Céline
Mmm à mon avis, pour les "dames chiens" comme pour les dames, le traitement passe mieux s'il est fait sans stress
Perso je groupe ça avec l'effet placebo (sur les animaux celui là est peut être inexistant ?), mais c'est peut être pas pareil.
@ Fourrure
merci encore pour ces descriptions dans le blog, c'est vaachement bien !
@ Céline : je gère les restes d'humain (vivant s'entend) après passage sur le billard chirurgical.
@ Julien : si l'on considère l'efficacité de l'homéopathie ou autres bricoles dans ce genre comme de l'effet placebo alors les animaux sont très réceptifs. Lol.
Fourrure : Sans rien insinuer du tout sur "l'homéopathie ou autres bricoles", l'effet placebo marche très bien sur les animaux. J'aurais un billet à ce sujet, tiens.
Juste une aventure récente mal digérée :
Entre deux sommeils, j’ouvre les yeux aussi péniblement et aussi inconfortablement que je peux. Les paupières bétonnées, je me demande s’il s’agit là d’un rêve, d’une sorte de cauchemar très banal, ou bien au contraire de la réalité la plus dégueulasse qu’il m’ait été donné de vivre. Il faut que je me réveille. Il faut voir.
Une poignée de secondes lourdes passent, assez pour me permettre de réaliser que j’ai la langue pâteuse et que je suis on ne peut plus éveillé. Je n’invente rien. Ce que je vois existe bel et bien, et quitte à me répéter gravement, je ne peux pas faire autrement que confirmer que ce qui m’entoure est d’un réel parfaitement dégueulasse. Certes, je pourrais dire écoeurant, dans un registre moins ordurier, mais ça me ferait profondément chier d’être correct en de pareilles circonstances ; il est des situations dans lesquelles je m’assois sciemment sur mon excellente éducation, et de toute façon j’aime bien la sonorité du mot dégueulasse. Alors va pour dégueulasse, et même va pour archi-dégueulasse. Je suis assez clair ou il faut rajouter de la couleur pour faire vrai ?
A priori, le décor dans lequel je me trouve n’est pas de ceux qu’on associe ordinairement à une situation d’intense merde noire. Et pourtant, c’en est une : une belle, une incommensurable merde noire – du moins, d’après mes critères à moi. Mais si quelqu’un veut me dire que je parle d’une chose d’une gravité toute relative, je suis ouvert à la remarque. Il paraît qu’il y a une échelle du glauque. Ah bon ?
Au dessus de moi, une fois ouverts mes putains d’yeux qui collent, je me reconnecte avec ce que le réel m’offre comme beautés à contempler. Nous sommes le 20 septembre 2008 et il est une heure du matin à la louche. Je distingue un ciel nocturne de début d’automne plus ou moins éclaboussé d’étoiles et éclairé par une demi-lune d’un joli brun roux orangé. La teinte est même très proche d’une belle crème brûlée. Les reflets sur la Méditerranée sont mi-argentés, mi cuivrés : caramel, en quelque sorte. Deux immenses cheminées rouges signalent que je suis à bord du Marrakech Express – le car-ferry marocain qui me ramène de Tanger à Sète, et dans lequel je possède une cabine de première classe. Snobisme ? Que dalle. Je bouffe au self-service de seconde classe, avec les marocains, histoire de ne pas passer une plombe à table à m’emmerder à entendre les conneries des touristes français qui récitent le Guide du routard par cœur, comme s’ils faisaient partie d’une secte, et reviennent de ce pays en s’extasiant de façon très audible d’avoir vu « vu vingt villes extraordinaires et rencontré des gens tous authentiques, absolument merveilleux. » Mes couilles. Tout, sauf ça. Je ne sais pas écouter les sornettes. Je n’ai jamais su. Mais bon, c’est un gros problème chez moi : j’aime bien parler des choses telles que je les vois, et je me garde de lire l’étiquette collée dessus. De la bouse estampillée crème fraîche, a priori je sais encore faire la différence. J’ai cette chance. Et dieu sait si pourtant j’aime la bouse. La vraie. Vous ne comprenez pas ? C’est normal. En France, il y a des années qu’on ne parle pas des choses, mais de ce que qu’il est convenu d’en dire.
La putain de cabine première classe, je n’y dors pas. Vers onze heures du soir, je suis allé ostensiblement rendre mes clés à l’accueil pour bien signifier qu’ils peuvent se la garder et se la carrer où je pense, leur cabine tout confort ; moi d’ordinaire si aimable avec le personnel hôtelier dont j’ai autrefois fait partie, j’ai insulté la réception, essentiellement composée d’abrutis sourds-muets, et je n’ai pas épargné non plus le gros porc nazi qui sert de commandant ; je pense donc que ces abrutis d’arriérés ont clairement compris mon intention de foutre la zone la plus totale à bord du bateau en guise de protestation. J’ai tiré quatre belles salves de chevrotine verbale. Qu’on ne me fasse plus jamais chier avec des histoires de cultures qu’il faut savoir appréhender, avec des dogmes de tolérance obligatoire et de différences qu’il faut savoir accepter : je parle de faits, et rien que de faits constatés, avérés et subits. Et c’est ça qui me fout grave la gerbe. Et je m’en fous si on me taxe, si on me soupçonne et même si on m’accuse de racisme larvé, primaire, basique, caractérisé, ou que sais-je : je n’essaierai même pas de répliquer. Les étiquettes qu’on peut me coller ne m’intéressent pas. Il y a longtemps que je suis renseigné sur la connerie ambiante. Ça aussi c’est assez clair pour définir mon humeur ou je dois en rajouter ?
Si je voulais faire dans le registre « culture des peuples », mon ouverture d’esprit me commanderait de dire que les pays du Maghreb apprécient peu les chiens pour des raisons religieuses. Et, partant de ce constat, il m’appartiendrait alors d’accepter platement le sort qu’on leur réserve sur ce bateau. Mais non. Mon cul. Je ne veux pas. A trois reprises, le personnel de bord est venu m’intimer l’ordre d’installer mes animaux dans les chenils crasseux situés sur le pont supérieur. Je les connais, ces prisons, car j’ai déjà voyagé à bord de ce rafiot – en ayant la chance de pouvoir avoir mes petits avec moi en cabine. Mais, ramadan oblige, j’ai cette fois été fusillé du regard dès mon arrivée à bord. Une arrivée fort peu discrète, je le concède : trois chiennes en laisses, deux chats en cage et une tortue lovée contre un des deux greffiers. Deux des chiennes sont des petites marocaines de quelques mois que je rapporte en France après les avoir sauvées du tabassage qui était leur lot quotidien. Tabassage par des enfants, soit dit en passant, mais je suppose que j’ai pas le droit de critiquer.
Que je conduise mes animaux au chenil ? Quand j’ai compris que cette fois je ne gagnerais pas, j’ai exigé de faire prévenir le commandant de bord que s’il persistait dans son intention je voyagerais moi-même en chenil, par solidarité avec mes compagnons. Et c’est exactement pour cette raison que je dors sur le pont supérieur du Marrakech Express, sur des couvertures qui adoucissent le contact rugueux de la ferraille. Les box grillagés d’à peine un mètre carré sont rouillés, jonchés des souillures des animaux précédemment séquestrés, et si le sol est d’un noir si lamentable c’est parce qu’il est couvert des résidus de combustions des deux cheminées sous lesquelles nous nous trouvons. Le bruit des moteurs est bien sûr assourdissant.
Ma Fauvette, 18 ans, supporte bravement l’incarcération puisque je suis couché à côté d’elle. Elle soupire d’emmerdement, rien de plus, et semble se dire que c’est déjà bien que je sois couché à côté d’elle même si nous somme séparés par le grillage. Les deux autres petites chiennes sont folles, aphones à force d’aboyer. Et si elles aboient c’est bien sûr parce que des essaims beuglants de gamins marocains débiles viennent les agacer et crier à leurs oreilles. Je pourrais faire une description bien plus précise des conditions de détention de mes petits, mais je ne peux pas. Au dessus de mes forces. La colère m’empêche et me prive de mes moyens. Il y a des mosquées en France pour les arabes et sur un bateau marocain mes chiens sont enfermés dans un cachot abject ? Mes couilles, je dis. J’ai réellement très envie d’être abominablement grossier. Ordurier, même. De m’asseoir sur le putain de ramadan de ces enfoirés qui font voyager mes petits dans la merde, la rouille et sous la pluie. Je veux les choquer au plus grave point. Une méthode raisonnable pour ce faire me semble la suivante : boire du vin rouge au goulot, au nez et à la barbe des geôliers – ce qui assurément fera tache en période de ramadan. Très utile, les duty-free shop à bord. J’achète trois bouteilles, histoire de prévoir large. Je sais qu’en deux jours de traversée je ne les boirais pas toutes, mais je veux être vu. Je tiens à avoir le maximum de visibilité scandaleuse et je m’offre double dose à chaque fois que le commandant montre sa tronche la poire piquée qui lui sert de sale gueule. Ma consolation, au petit matin, sera d’entendre un jeune homme me demander pourquoi je dors avec mes chiens. Ayant entendu mes explications, il me répondra : z’êtes un guerrier, m’sieur. Je prends acte. Guerrier à bord du Marrakech Express. Ça ne va pas en rester là.
Fourrure : Désolé pour l'entreprenant filtre à spams (il n'a pas aimé "duty-free") ! Et merci d'avoir pris le temps de poser ce message par ici...
"Deux des chiennes sont des petites marocaines de quelques mois que je rapporte en France après les avoir sauvées du tabassage qui était leur lot quotidien. Tabassage par des enfants, soit dit en passant, mais je suppose que j’ai pas le droit de critiquer."
Bien sûr, on doit supposer qu'elles ont été identifiées, vaccinées contre la rage depuis + de 3 semaines, et ont un titre sérologique suffisant? Ou c'est juste pour ramener la rage sur le continent et provoquer plein d'abattages dans les départements où elle se déclarerait?
Bon... je sèche un peu sur la phrase introductive ne sachant pas très bien si je dois me présenter, vous saluer ou attaquer direct sur ce qui nous intéresse.
Pour faire court j'aime les animaux (original dîtes donc...), et comme des milliers de jeunes femmes à travers les âges (ça fait un peu épique comme ça), j'ai caressé l'idée de me lancer dans des études vétos (et là vous vous dites mais cette jeune femme a su faire preuve d'une singularité hors du commun, n'est ce pas...pour finir par les sciences politiques y a du tripatouillage ) mais un stage en cabinet m'a pas mal refroidie qui n'a souligné que les aspects mécaniques et rébarbatifs du métier (à l'époque) moultes castrations, stérilisations, vaccins et très peu de diagnostiques (remarquez je n'ai peut être pas eu de pot..)
En tout cas, pour nous rapprocher du sujet (parce qu'au fond ma vie, on s'en tamponne un peu), j'ai et je possède toujours plusieurs bestioles à poils (et ce bien que cela soit peu raisonnable compte tenu de ma situation financière) et
ayant lu pas mal de choses sur le sujet de l'alimentation des carnivores domestiques, je m'interroge sur la dangerosité de donner des os à son chien ou son chat.
Les opinions divergent (et là je me retiens un peu de faire un aparté vulgaire et malséant..) mais la plupart des sources que j'ai consulté faisait une différence notable entre les os cuits donc friables et cassants et les os crus qui sont normalement plus digestes pour des animaux carnivores.
Etant plus adepte du régime carné et "naturel/ménager" pour mes animaux plutôt que de la "macédoine" hasardeuse de déchets céréaliers, graisseux et animaliers généreusement arrosée du cocktail de compléments vitaminiques synthétiques et autres agents de conservations portée à très haute température que s'obstinent à nous vendre les industriels et qui bousille immanquablement l'appareil urinaire de nos chats (je n'ose d'ailleurs même pas imaginer les marges monstrueuses que ce fait cette industrie qui s'obstine à vouloir nourrir des carnivores strictes avec des farines de riz en appliquant les préceptes de Lavoisier à merveille...)
Pourtant les aliments industriels remportent encore la majorité des suffrages vétérinaires (souvent pour des questions d'équilibre et de carences) et je me demande si c'est en réelle connaissance de cause, par manque d'intérêt pour la diététique animale ou par manque d'études comparatives indépendantes sur le sujet.
Bref, j'aurais souhaité vous demander des précisions sur les dangers liés à l'ingestion d'os. Savoir si ce danger résidait dans le fait de donner des carcasses entières, qu'elles soient cuites ou crues, si le risque était moindre en fonction de l'os concerné (notamment fémur), tout en sachant que la ration quotidienne de mes chiens et mes chats comporte des cous de poulets et donc des vertèbres.
PS: J'aurais des tas d'autres choses à vous demander mais j'ignore si vous y répondriez, j'en resterai donc au problème soulevé par ce billet.
PPS: On vous l'a sûrement dit cent fois...Merci pour tout.
Fourrure :
Bonjour. Pour les aliments industriels, la réponse est très simple : la qualité des aliments va de la poudre de plumes en poudre au blanc de poulet. Choisissez les premiers, et il y a aura plus d'ennuis de santé. Choisissez les seconds, et il y en aura moins. Il y a d'excellents aliments industriels qui accompagnent très bien les animaux tout au long de leur (longue) vie. Et d'autres qui n'aident franchement pas.
Pour les os, j'opère trop d'occlusions, de perforations, je retire trop d'os coincés dans les gueules des animaux pour les recommander. Crus ou cuits. On peut faire de la très bonne alimentation ménagère mais on n'a pas besoin d'eux.
Merci d'avoir pris le soin de répondre. Malheureusement je reste un peu sceptique quant aux aliments industriels (surtout déshydratés). Compte tenu de la précision infinitésimale des étiquettes de composition...
Voyez plutôt: Composition des croquettes "royal machin" Sterilized 37 chat
Ingrédients :
protéines de volaille (aah c'est rassurant! (déshydratées),
maïs (euh moui...pourquoi pas.. je n'ai jamais vu de chats se faire un plein ventre d'épis de maïs dans les champs mais s'ils en mettent c'est que ça doit servir!)
Et là c'est le maelstrom d'ingrédients plus farfelus les uns que les autres pour un félidé...
isolat de protéines végétales*, lignocellulose, gluten de maïs, graisses animales, protéines animales (hydrolysées), blé, riz, pulpe de betteraves déshydratées, levure, minéraux, huile de poisson, fructo-oligosaccharides, huile de soja.
* L.I.P. : protéines sélectionnées pour leur très haute assimilation (ahh c'est rassurant!).
Additifs :
Additifs nutritionnels : vitamine A (19 000 UI/kg), vitamine D3 (1 000 UI/kg), E1 [fer] (31 mg/kg), E2 [iode] (3,1 mg/kg), E4 [cuivre] (10 mg/kg), E5 [manganèse] (41 mg/kg], E6 [zinc] (122 mg/kg), E8 [sélénium] (0,05 mg/kg), L-carnitine (100 mg/kg), conservateurs, antioxydants.
et de la liste longue comme mon bras d'additifs (qui d'après les études menées en médecine humaine ne sont bien souvent que très peu assimilées par l'organisme) serions-nous en droit de douter de la pertinence nutritionnelle des ingrédients de base...
Amusez vous (oui enfin amusez-vous...c'est vrai qu'est-ce que je m'éclate!) à comparer les valeurs renseignées d'un paquet de croquettes entrée de gamme avec celles dites premium, la différence n'est pas flagrante, et pourtant j'y ai passé du temps!
Pour ma part je suis partie d'un principe logique, donner des aliments dont la composition principale provient de céréales à un carnivore stricte comme le chat n'est pas forcément une très bonne idée. On objectera peut être que les chats en ingèrent aussi via l'estomac de leurs proies mais les quantités ne sont pas comparables.
Fourrure :
Je ne vous suis pas. L'ingrédient principal est le premier. En l'espèce, des protéines. Du coup ça rend la suite de votre argumentaire un peu caduque. Je veux dire : j'ai autre chose à faire que jouer l'avocat des fabricants de croquettes, mais si on veut lire des étiquettes, faisons le bien, non ?
Et bien sûr que les compositions en % sont les mêmes, les fabricants en sont pas idiots. S'il y en a un de pertinent, c'est le taux de cendres brutes. Cherchez le le plus bas possible, c'est un indice fiable de la qualité des protéines utilisées. C'est vraiment le seul point pertinent de la composition des croquettes : la digestibilité des protéines (plumes vs blanc de poulet, pour caricaturer). Évidemment, personne ne donne ce genre d'information... (mais on l'approche avec le taux de cendre brute). On a deux autres indices pertinents : la quantité de selles produites par l'animal (plus il y en a, moins c'est digeste) et accessoirement la quantité d'aliment à donner (plus on on donne pour le même apport final, moins c'est engageant).
Et méfiez-vous des termes de type premium, qui n'engagent personne.
Depuis que l'on m'a avertie que continuer de nourrir mon chat avec des croquettes "Oui-oui se casse" ou "frisbies" même spéciales chats stérilisés me promettait des séjours répétés chez le véto pour cause de calculs ou d'insuffisance rénale chez chercher en vain à me renseigner sur l'alimentation adaptée à mes chats (et a fortiori mes chiens). Et comme pour les vaccins, les études sur le sujet ne sont pas légions (serait-ce à dire que les labos ne seraient pas friands d'études qui remettraient en cause une industrie bien rodées...raa complotiste va, point Godwin en approche!).
Fourrure :
Méfiez-vous des Cassandre. Les calculs sont avant tout affaire de terrain (donc de chat). Les aliments ne font que favoriser les choses chez ceux qui y sont sujets.
J'avoue être désemparée quant aux conclusions à en tirer et à ce que je dois réellement donner à manger à mes animaux.
Pour ce qui est des os (et j'avoue avoir était sensible aux recommandations soulignant l'importance du ratio calcium/phosphore dans l'alimentation des chats mais bon dieu heureusement que j'ai abandonné l'idée de poursuivre des études scientifiques tellement c'est nébuleux pour moi) mise à part une supplémentation en coquilles d’œufs, il n'existe apparemment pas d'alternatives satisfaisantes aux os. Un peu refroidie par tous les témoignages véto ou de propriétaires relatant les incidents survenus après l'ingestion d'os, j'ai préféré opter (à tort peut être... sûrement) pour les os vertébraux qui il me semble présentent un risque moindre..j'espère..je ne sais pas.
Toujours est-il que les études réalisées sur la diététique canine ou féline manquent à mon sens cruellement et nous laissent le sentiment amer d'être seul face à ses choix et leurs conséquences.
Fourrure :
Il y en a des tonnes. Écumez Pubmed. Tiens, commencez-par ici, ce ne sont pas des études scientifiques mais des "digests", ce véto est très intéressant.
Entre l'élevage "à la dure" fait de restes de table (ça n'a jamais tué personne ma pôv dame et mon chien il a vécu 20 ans!), les croquettes bas de gamme plus que douteuses et les paquets "premium" vendus 10€ le kilo (le prix d'un rôti de porc quand même comparé avec la consommation humaine !!) on se sent un peu perdu.
Fourrure :
Un guide simple : le taux de cendre brutes. Et si votre véto s'intéresse à la nutrition, parlez-lui en ! Il y a beaucoup plus d'infos solides que vous ne le croyez, malgré le talent des petfoodeurs à noyer le poisson.