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jeudi 12 avril 2012

Vétérinaire, médecin

Je suis vétérinaire.

Beaucoup généraliste, pas mal obstétricien, chirurgien, un peu ophtalmo, un peu dermato, un peu anapath, un peu cardio. Certains de mes confrères se spécialisent, formations complémentaires, diplômes ou expérience.

Certains amis me disent : "je préfèrerais être soigné par toi que par mon médecin."

Parce que moi, contrairement à leur médecin, j'explique.

Parce que moi, contrairement à leur médecin, je m'implique.

Mais suis-je plus compétent ? Qu'un médecin généraliste ? Non. Autant, peut-être, si la comparaison a un sens.

Qu'un médecin spécialiste ? Non, certainement pas. Et mes confrères spécialisés, dans leur domaine, sont certainement moins compétents que les spécialistes "correspondants".

Je ne parle là que de compétence, de savoir, de précision du geste, de possibilités diagnostiques et thérapeutiques. Je ne parle pas de qualités humaines, car il y a de tout partout. Vous allez me dire que votre médecin est nul, alors que votre véto est génial. OK, mais l'inverse est sûrement vrai pour quelqu'un d'autre. Je ne parle pas de cas particuliers.

Nous sommes moins bons, parce que nous avons moins de moyens, et parce que nous faisons trop de choses.

Moins de moyens parce que le portefeuille bloque forcément les possibilités diagnostiques et thérapeutiques.

Moins de moyens parce que la recherche en médecine vétérinaire, même si elle a fait des pas de géant depuis trente ans, est en retard, très en retard. Moins de moyens, moins de chercheurs, moins d'enjeux. C'est normal !

Pour autant, dois-je en conclure que je fais de la moins bonne médecine que les généralistes de mon village ? Et puis d'ailleurs, cette question est-elle pertinente ? En tout cas, elle est régulièrement soulevée par mes clients, qui sont aussi leurs patients.

J'ai eu la malchance d'être emportée dans un tourbillon médical, lors d'une urgence. D'être aux premières loges, avec la possibilité de saisir et comprendre tout ce qui se disait ou se faisait autour de moi. Je suis admiratif. Pas forcément envieux, parce que je doute de la pertinence d'une telle qualité de soins pour nos animaux, avec tout l'amour et le respect que j'ai pour eux. Être vétérinaire m'a permis, très tôt, de sortir des réflexions binaires d'ado sur le thème "une vie animale vaut autant qu'une vie humaine". Évidemment je caricature mon propos, mais c'est essentiel. Ne jamais perdre de vue que les animaux sont... des animaux ! Qui souffrent, qui ont des émotions, leur connerie, leurs qualités, mais des animaux.

Je ne suis pas envieux, donc, mais admiratif. J'aimerais en savoir autant, j'aimerais avoir accès à ces médicaments, à ces techniques d'exploration. J'aimerais disposer d'un tel réseau. Les possibilités se multiplient depuis des années, mais nous jouons si souvent aux devinettes, quand les médecins peuvent confirmer ou infirmer leurs suspicions avec une infime marge d'erreur.

Alors je complexe. Comme beaucoup de vétérinaires. Mais je me révolte lorsqu'on me prend pour un con, et j'ai un sourire dépité lorsqu'un médecin sort une énormité. Surtout si je sais qu'il a tort, pour la toxoplasmose ou un cas de dermato soit-disant parasitaire. Ou autre chose. Surtout si il ne m'écoute pas parce que, après tout, je ne suis qu'un vétérinaire.

Ducon.

D'autant que j'ai quelques beaux souvenirs de collaborations inopinées avec des médecins. Une suspicion de tuberculose sur une personne âgée déclenchée par une suspicion sur son chat. Une teigne, lorsque les pièces de puzzle s'assemblent pour moi en consultation, quand le médecin n'a vu que l'enfant. Une intoxication.

Et je m'énerve aussi lorsque quelqu'un refuse une possibilité pertinente proposée par son médecin ! Le plus souvent par méfiance ou manque d'information, quand c'est, à long terme, une question de santé essentielle, voire de vie ou de mort. Remise en cause de traitements pourtant cohérents, d'examens peu invasifs, de diagnostics, même. On peut, on doit être critique envers son médecin - comme envers son vétérinaire. Évidemment, c'est difficile, car cela nécessite des connaissances et des modes de raisonnements qui ne s'apprennent pas sur internet ou dans la salle d'attente du coiffeur. Mais cela ne signifie pas pour autant qu'il faille refuser une prise en charge "parce que ces toubibs, ils n'y connaissent rien". "Parce que ces toubibs, ils sont tous pourris." "Parce que les médicaments, c'est juste du poison, c'est juste pour le pognon." Cela me frustre et me met en rage, même. Principe de précaution, superstition, biais de confirmation. J'abhorre ces barrières. Alors parfois, un client me pose une question sur son propre cas. Et parfois, je suis un déclic pour l'acceptation d'un traitement. Je n'aime pas cette position, même si elle peut être très satisfaisante, quand on a l'impression d'avoir aidé. Mais qui suis-je pour conseiller, quand je ne connais pas le dixième du dossier ? Alors je rassure, avec beaucoup de conditionnel. Je renvoie vers le médecin. Parfois, c'est utile.

Eolas dit que le pire ennemi d'un avocat, c'est son client. J'ai souvent l'impression que le pire ennemi d'un médecin, c'est son patient. Et ne venez pas me parler d'acharnement thérapeutique ou autres problématiques extrêmes, c'est de la médecine de tous les jours que j'évoque.

J'aimerais tant être aussi fort que ces docs de l'hôpital, que ces généralistes qui parlent de pathologies que je comprends à peine. Je ne peux pas, je fais trop de choses, et puis, je n'en ai pas les moyens.

Alors je continue à faire ce que je fais le mieux : écouter, diagnostiquer, traiter, expliquer. Un service de proximité, de qualité. Nous nous formons. Nous embauchons, nous nous équipons, nous nous donnons autant de moyens que possible pour servir une clientèle toujours plus exigeante, pour le meilleur et pour le pire. Je dis "nous" parce que cette progression passe forcément par des moyens humains et financiers qu'un véto solitaire ne peut s'offrir.

Alors pourquoi complexer ?

Parce qu'il y a des Jaddo, des Borée, des Stockholm. Ils sont sans doute compétents, ils sont certainement d'excellents soignants. Ils se remettent en question, ils disposent de réseaux plus ou moins formels pour ce faire, ils ont Prescrire. C'est ce que j'admire le plus, au-delà de l'excellence, en médecine humaine.

Moi j'ai mes bouquins, mes experts, un pauvre dico des médicaments vétérinaire, une pharmacopée qui oscille entre l'excellent et l'inutile... sans que ce dernier ne soit suffisamment remis en question.

Mais j'ai quand même mes avantages ! Je ne suis pas contraints par des protocoles de soins écrits par des obtus, mais je peux en trouver de bons si je cherche. Je n'ai pas la pression de la vie humaine sur les épaules, et cela m'offre une liberté inespérée. J'ai le droit de bricoler, j'ai le droit d'essayer, parce que de toute façon, personne ne le fera à ma place. La fierté lorsque j'ai refait - et proprement s'il vous plait - une mandibule fracturée avec un vieux mandrin, un fil de fer et deux pinces !

Alors je guette, je lis, je cherche. Des sites vétos, des sites médicaux. Je discute, j'enrichis mon réseau de spécialistes, les mails fusent, les dossiers se promènent.

Pour mon plus grand plaisir.

Et lorsque je regarde le chemin parcouru depuis que j'ai commencé à travailler, je me dis que mon métier a bien changé. Pour le meilleur.

dimanche 15 mai 2011

Toxoplasmose : Foutez la paix aux chats !

- Clinique vétérinaire, bonjour.
- Bonjour, c'est madame Dupin, je voudrais prendre rendez-vous pour l'euthanasie du chat de ma belle-fille, madame Létang. C'est Caramel, il est soigné chez vous.
- Heu... mais qu'est-ce qui lui arrive, à Caramel ?
- Ma belle-fille est enceinte, vous comprenez ?
- Bien. C'est elle qui l'amènera ? Je la recevrai personnellement.
- Merci docteur, je viendrai aussi pour la soutenir, ce n'est pas facile pour elle.
- Parfait, nous pourrons parler ensemble de tout ça.
- Merci d'être aussi compréhensif, docteur !

- Clinique vétérinaire bonjour ?
A l'autre bout du fil, des pleurs.
- Madame ? Il y a une urgence, vous voulez m'amener votre animal tout de suite ?
- Non je veuuux pas mais la gynéco elle m'a dit qu'il fallait que je me débarrasse du chat parce que je suis négatiiiiiiive.
- Bien, alors vous allez venir, sans le chat, nous allons discuter, puis vous envisagerez de vous débarrasser de votre gynéco.

- Bonjour, j'ai chopé la toxo alors mon docteur il m'a dit que mon chat était malade, du coup je viens pour vous le montrer.
- Ah, il faudra que j'envoie une boîte de chocolats au docteur alors. Il est vraiment malade, votre chat ?
- Ben, maintenant que vous le dites... non.

Bon, vous pouvez remplacer la gynéco par une sage-femme, un généraliste ou ce que vous voulez. Même le pharmacien s'y est mis. Oh, pas tous hein, n'exagérons rien. Mais j'ai quand même une belle collection d'appels de ce style. Mes ASV me demandent régulièrement confirmation de l'inanité de l'idée de se débarrasser du chat, elles finissent par s'y perdre avec toutes ces affirmations péremptoires de médecins ou de sages-femmes qui ont mal digéré leurs cours sur la toxoplasmose.

Celui à qui je dédie ce billet est médecin. J'ai fini par l'appeler...
- Oh oui, je sais bien que le risque de transmission de la toxo par un chat à un humain est nul, mais vous comprenez, mieux vaut être prudent, ça ne coûte rien.
- Heu... si. Ça coûte un chat.
- Oui, enfin entre un chat et un bébé...

C'est l'argument imparable. On ne prend pas de risque quand la santé d'un fœtus est en jeu. Je comprends l'idée, hein, mais qu'est-ce qu'elle est conne bordel ! Parce que dans ce cas, expliquez-moi pourquoi on laisse les femmes enceintes conduire, travailler, marcher dans la rue, fréquenter des êtres humains pleins de microbes, prendre des médicaments, manger autre chose que des aliments stérilisés... Enfermons-les, pour le bien du bébé et de l'humanité ! Et ne les laissez pas aller sur Facebook, non plus, même si elles s’emmerdent à rester enfermées à la maison (demandez à Marion pourquoi).

A l'école véto, le but était d'avoir la moyenne à l'examen de parasitologie. Comme dans les autres matières. Une réponse fausse concernant la toxo était éliminatoire, direction septembre et les rattrapages.

Un toxoplasme, c'est quoi ?

Il y a plein de sites qui l'expliquent un peu partout sur la toile, mais vu que j'ai décelé des conneries en sélectionnant au pif, c'est reparti pour un tour. La page wikipedia semble bien, si vous devez choisir.

La toxoplasmose est une maladie provoquée par la présence d'un microbe de la catégorie des parasites (pas une bactérie, ni un virus, donc), appelé Toxoplasme gondii. C'est un parasite, mais ce n'est pas un ver : il est microscopique. Rien à voir avec les Toxocara que votre chaton vous a joyeusement dégobillé sur le plancher l'autre fois (si, si, vous savez, les spaghettis qui se tortillent et qui font que le vomi part en rampant).

La plupart des parasites ont une vie compliquée, qui implique de passer d'un hôte à un autre. Un hôte, c'est vous, c'est moi, et plein d'autres bestioles (mammifères, insectes, mollusques, ça dépend des parasites).

Il y a des hôtes définitifs (le parasite se multiplie sexuellement dans cet hôte, mais non, ce n'est pas sale, des vers font ça tous les jours dans votre intestin), et des hôtes intermédiaires (dans lesquels les parasites ne font que passer, en général en y gagnant un peu de maturité, il faut savoir varier les expériences quand on grandit). Pour le toxoplasme, l'hôte définitif, c'est le chat. L'hôte intermédiaire, c'est n'importe quel animal à sang chaud (nous compris).

Le chat se contamine en ingérant des proies dans lesquelles les ookystes (voir plus bas) de toxoplasmes sont enkystés : oiseaux, souris, etc.

Il se contamine pour la première fois de sa vie ? Les toxoplasmes se multiplient dans son intestin et finissent par "pondre" des "œufs" (ookystes de leur vrai nom) qui vont être éliminés avec les selles. Ces ookystes ne sont pas immédiatement contaminant (comme des œufs qui viendraient d'être pondus : si on les ouvre le poussin est plus un embryon qui s'étale au sol qu'un petit piou-piou tout mignon). Si vous mangez le caca frais du chat, vous ne pouvez pas choper la toxo. C'est valable pour les poussières de matières fécales qui se trouvent sur son pelage lorsqu'il vous colle son trou de balle dans la figure en vous faisant des câlins. Les ookystes sporulent (et deviennent contaminants) en deux à cinq jours dans un milieu favorable (la terre du potager et la litière du chat sont des milieux favorables).

L'hôte intermédiaire (un humain ou un animal) ingère des ookystes sporulés de l'environnement (attention aux légumes mal lavés, à la terre, aux litières dégueulasses). Les toxoplasmes filent dans le sang, partout dans le corps, se multiplient et forment des kystes, notamment dans les muscles. On peut aussi attraper le toxoplasme en mangeant ces kystes microscopiques qui se trouvent dans la viande des hôtes intermédiaires (ovins, bovins, porcs, humains, etc.).

Quelles sont mes chances d'être contaminée par un toxoplasme ?

La toxoplasmose est généralement dépistée par des analyses sérologiques : on fait une prise de sang, et on regarde si le corps a des défenses contre les toxoplasmes, ce qui prouve qu'il a été en contact avec le parasite. On ne cherche pas le parasite, puisqu'il est en général enkysté dans les tissus, endormi et silencieux. Une séro positive ne permet pas de dire quand on a été en contact avec le parasite (même s'il y a des méthodes pour savoir si c'est ancien ou récent).

Selon les études, 25 à 45% des chats domestiques sont séro positifs.
On estime que 1% des chats sont excréteurs à un moment donné.
Et seules les selles qui ont eu le temps de traîner dehors sont potentiellement infectieuses.
Les chats ne sont excréteurs que pendant quelques jours à quelques semaines de leur vie, le temps pour eux d'obtenir les défenses adaptées suite à une primo-contamination. Des chats atteints de maladies immunodépressives (SIDA du chat, leucose féline) peuvent être excréteurs plus longtemps. On peut leur faire des sérologies : si la sérologie du chat est positive, il a de bonnes défenses, il n'est pas excréteur. Si elle est négative, il pourrait l'être ou le devenir s'il rencontre des toxoplasmes. D'ailleurs, il y a tellement de nuances que faire ces sérologies n'a aucun sens : mieux vaut avoir de bonnes pratiques d'hygiène, sur lesquelles je reviendrai plus loin.

La toxoplasmose, ça fait quoi ?

A un adulte en bonne santé, rien dans 80% des cas. Un bon syndrome fébrile avec pas mal de fatigue pour les 20% qui restent.
A un chat, pas grand chose non plus : au pire, une gastro-entérite fébrile, j'en diagnostique de temps en temps. Les ovins avortent bien, par contre.
Et c'est ce genre de risque qui intéresse la femme enceinte et qui fait la triste célébrité de la toxoplasmose : une infection pendant la grossesse peut avoir de graves répercussions sur la gestation, allant de l'avortement à la naissance d'un enfant atteint de troubles congénitaux. Les risques et les conséquences varient selon le stade de gestation, je n'y reviens pas, c'est assez bien expliqué ici et en de nombreux autres endroits.

Mais c'est horrible, il faut que je me débarrasse de mon chat !

Non !

Au début de votre grossesse, on vous fera une sérologie pour vérifier si vous avez déjà été en contact avec le toxoplasme. Il ne faut vous inquiéter de ça que si vous êtes séronégative.

J'ai eu un jour une discussion complexe avec une jeune femme enceinte à qui on avait très mal expliqué certains termes médicaux. Son chat était mort du FIV, le SIDA du chat. Son gynéco lui avait dit qu'elle était séropositive. Pour elle, séropositive, ça voulait dire "atteinte par le SIDA". Elle avait demandé si c'était son chat qui avait pu lui donner ça, le gynéco avait répondu oui, en pensant, évidemment, à sa séro toxo. Elle ne m'avait pas cru lorsque j'avais compris, et lui avais expliqué, la confusion. Donc hop, j'en profite pour le redire ici : le SIDA du chat et le SIDA de l'homme sont deux maladies différentes, la contagion est impossible.

Vous êtes séronégative pour la toxoplasmose ?

Je cite le rapport de l'AFSSA :

Malgré les résultats hétérogènes des études portant sur le risque d’acquisition de la toxoplasmose on peut identifier les facteurs de contamination les plus importants :
- Le risque lié à la consommation de viande mal cuite ressort nettement de toutes les études. Il est essentiel qu’il soit clairement mis en avant dans toute information destinée à des femmes à risque.
- La consommation de crudités (légumes et fruits) insuffisamment nettoyées et la mauvaise hygiène des mains sont également des modes de contamination à intégrer dans un programme de prévention en insistant en particulier sur le risque des repas pris en dehors du domicile qui expose à la consommation de crudités insuffisamment lavées.
- La possession d’un chat ainsi que le nettoyage de sa litière : même si théoriquement sur le plan parasitologique le risque est faible (cf. section E), ces modes de contamination sont à prendre en compte dans un programme de prévention.

Cuisez bien votre viande, à cœur. Vous aurez des petits guides partout pour vous l'expliquer. La viande ovine est la plus à risque, mais tous les animaux à sang chaud peuvent être contaminés (surtout en milieu fermier). Congelez votre viande, mais à -20°C, pas dans le petit freezer de votre réfrigérateur.
Lavez-vous les mains.
Lavez les légumes, soigneusement.
Nettoyez la litière du chat tous les jours, ou mieux faites nettoyer la litière tous les jours, et lavez-vous les mains.

J'ai plusieurs consœurs vétérinaires, exerçant depuis plus d'une dizaine d'années, qui manipulent des chats malades tous les jours, des chatons, des chats immunodéprimés, qui se font mordre, griffer, qui font des coproscopies et manipulent dont des selles, et qui sont toujours séronégatives pour la toxoplasmose.

Donc, je le dis, je le répète : on ne se débarrasse pas du chat .

Je n'euthanasierai jamais un chat pour ce motif.
Mais vous pouvez faire comme la femme du début de ce billet et venir en discuter, ce sera avec plaisir.

Et n'oubliez pas, encore une fois, que le risque fœtal ne concerne que les femmes séronégatives ! Si vous avez déjà chopé la toxo, votre corps a les défenses nécessaires pour protéger votre bébé.

Références

Thèse de doctorat vétérinaire de Magali Charve Biot
Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments : Rapport Toxoplasmose (très long, très complet et passionnant, le résumé au début permet de faire le tour des infos importantes).
Center for Disease Control