Machisme ordinaire

Elle a réceptionné le chien, gravement mordu lors d'une bagarre. Elle a accueilli les gens, nettoyé la plaie devant eux, a endormi le chien puis, en leur disant qu'elle les rappellerait le soir-même, elle a emmené le chien vers le bloc.

Je me suis contenté de passer et de ne presque rien dire, vu que je n'avais rien à faire, à part saluer ces deux dames, et les rassurer en leur disant que tout se passerait bien, et que ma consœur allait le rafistoler, leur petit bonhomme. Ce sont des inquiètes, je les connais...

Ma consœur les a appelées pour leur dire que la chirurgie s'était bien passée, que le chien se réveillait, et qu'elles pourraient venir le récupérer quelques heures plus tard.

Elles sont revenues chercher leur loulou, ravies, inquiètes, puis rassurées de le voir aussi en forme avec son gros pansement. J'étais en visite. Ma consœur leur a expliqué comment surveiller la plaie.

Lorsqu'elles sont parties, tellement contentes, elles n'ont pas oublié de remercier la vétérinaire et l'ASV.

"Merci mesdemoiselles, vraiment, merci de tout cœur. Vous n'oublierez pas de remercier le docteur, hein ? Il s'est tellement bien occupé de notre petit loulou !"

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