septembre 2010

lundi 6 septembre 2010

Répit

C'était devenu une urgence, une nécessité. M'enfuir vite et loin, en tout cas tout briser dans une indispensable, bien que trop brève, éclipse. Le boulot recèle parfois ces atroces périodes d'apnée : attendues ou non, elles incarnent à la perfection le cliché du tunnel, de la galère dont on ne peut en aucun cas s'échapper, et dans laquelle, en plus, il faut pédaler. Cette fois-ci, la plongée a duré trois semaines. 20 jours d'astreinte sans discontinuer, 20 jours de présence permanente au cabinet, soit, quand les horaires sont respectés, 48 heures de boulot "en heures d'ouverture" par semaine, vite muées en 60 heures environ, plus les urgences. Je sais que bien des confrères se...

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mercredi 8 septembre 2010

Le retour du répit, et du reste

J'ai hésité à répondre dans les commentaires, puis à éditer le billet précédent, mais finalement je préfère revenir dans un nouveau billet pour ne pas perdre les lecteurs qui me suivent sur flux RSS. Récapitulons. Vous me disiez : Partir quinze jours, Sans retour, Oublier, le passé Sans se retourner, Ne rien regretter, Penser à demain recommencer En fait, le problème est plus complexe que ce que nous apprend ce célèbre trio de chanteurs à textes. Mettons que, pour l'instant, nous sommes deux au lieu de trois à travailler dans notre clinique (je parle des vétérinaires). Ce n'est pas tout à fait vrai, mais, temporairement, on va faire comme si, et on va supposer que ça va encore durer un bon...

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mardi 14 septembre 2010

Lève-toi et marche !

Oui, je sais, le titre fait vraiment mégalo, mais parfois, cela fait vraiment du bien de ressentir une intense satisfaction professionnelle, et encore plus de le faire savoir. Il est vingt heures environ. Un coup de téléphone vient de me dévier de la route du retour à la maison. Un crochet par la clinique pour prendre quelques médicaments qui vont me manquer pour cette urgence, et dans une demi-heure, je serai à pied d'œuvre. Le temps de faire la route, surtout. Évidemment, une demi-heure, c'est un peu long, mais quand on m'appelle à vingt heures pour un cheval couché depuis huit heures du matin, je me dis qu'il peut bien attendre que j'ai dans la voiture tout ce qui pourrait lui être...

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