Music
vendredi 10 juillet 2015, 13:10 Vétérinaire au quotidien Lien permanent
Je le vois quitter le comptoir de l'accueil de la clinique, alors que je sors de salle de consultation. Il a les yeux rouges, et me fuit tout en me disant bonjour, cachant ses larmes.
- Music ?
- Ça va pas fort, Fourrure, ça va pas fort. Tu peux passer le voir à la maison ?
Je... oui, je le laisse s'enfuir. Ce n'est pas le moment de discuter, et oui, bien sûr, oui, je passerai, après les consultations.
Même si je n'en ai aucune envie.
Il n'habite pas loin, à peine à quelques rues de là. M. Marty me présente son épouse, Sylvie, ses rosiers, son salon. Il n'a pas besoin de me présenter Music. Le vieux setter est l'un des piliers de la clinique, même s'il la déteste et se cache toujours au fond du C15 quand son patron vient chercher ses médicaments pour le cœur.
La première fois où je l'ai vu, il y a une bonne dizaine d'années, M. Marty était assis sur une chaise pliante au fond de la salle de radio, le visage dans ses mains. Ce jour là aussi, il pleurait. Music avait bondi au moment où son maître appuyait sur la détente. Une décharge de plombs, ce n'était pas trop grave, mais il y avait perdu un œil. C'était la première fois où nous avions posé un implant de silicone, lors de l'énucléation. Un tout petit peu trop grand, finalement. Mais Music avait continué sa vie de chien épanoui, son maître avait petit à petit digéré sa culpabilité (enfin, à peu près). Music qui continuait à l'accompagner à la chasse, de préférence sans fusil, Music qui était dans sa voiture, partout, tout le temps, Music qui dormait à côté de son lit.
- Tu vois, Fourrure, surtout ces derniers temps, c'est mon chien bien plus que celui de Sylvie.
- Il ne me lâche plus d'une semelle, on croirait qu'il se rassure avec moi. Il n'y voit plus grand chose, le bonhomme.
- Les enfants sont loin, alors, maintenant, c'est lui, notre enfant. Regardez, il y a son portrait, là, sur le mur.
Sur la tapisserie à fleurs du salon, un tableau, Music, avec un faisan dans la gueule. Avec ses deux yeux.
Le setter est couché sur une couverture, près de la table basse. J'écarte un vase, m'assied près de lui, l'examine. Il s'intéresse aux odeurs de mon pantalon, mais, circonspect, n'ose remuer la queue. Apprécie mes caresses, mais avec prudence. Un peu déshydraté, mais sans plus. Je lui palpe l'abdomen, souple. L'auscultation n'est pas pire que d'habitude, pas d’œdème pulmonaire, malgré la chaleur, ce n'est pas le cœur. Je le lève, M. Marty m'explique qu'il n'y arrive plus, seul, que les choses se dégradent à ce niveau, depuis quelques semaines. Neurologiquement, tout va bien, mais il a mal au dos, très mal au dos.
Ça explique la faiblesse, mais pas la perte d'appétit. J'évoque l'insuffisance rénale, même si je n'y crois pas beaucoup. J'explique cette évolution naturelle et fatale, car c'est la seule hypothèse crédible, dans les choses courantes. J'explique aussi qu'une insuffisance rénale avancée, à cet âge, implique une euthanasie, vue la mocheté de l'agonie associée. Mais je pense que l'arthrose et la douleur sont des coupables bien plus probables. Alors, une injection d'antalgiques, et une prise de sang : je vais aller vérifier ça à la clinique. Music, du coup, s'est levé. Il a titubé un peu, puis est parti se planquer derrière le canapé.
En partant, je suis optimiste. Je leur serre la main, nous sourions, je lui dis que je le rappellerai dans quelques minutes, une fois l'analyse faite. Nous discuterons à ce moment là de la prise en charge de la douleur.
Ça ira.
Ou ça n'ira pas.
Je suis bloqué devant l'analyseur de biochimie. Je relance une urée, pour voir. Cohérente. Sa créatininémie est explosée. Ce ne sont pas mes antalgiques qui vont lui redonner envie de manger... Tout ce qu'il va faire, c'est se dégrader. S'étioler. Mort de merde après une agonie de merde.
Je rappelle.
- Oui allo ? Sa voix est enjouée. Bordel, je lui ai remonté le moral.
- M. Marty ? C'est Fourrure. Je... heu, les résultats sont très mauvais. Pas entre deux, pas limite, juste très mauvais. Je suis désolé... mais ça va mal, très mal se passer.
Un silence.
- Alors, c'est comme ça que ça se finit ?
Un autre silence.
- Vous pouvez venir le chercher ? Je ne veux pas y assister, je ne veux pas le regarder mourir, je ne veux pas le voir agoniser, alors, si c'est ça, alors, le plus tôt, ce sera le mieux.
Mme Marty est en larmes.
- Je suis bête de pleurer, hein, ce n'est qu'un chien !
M. Marty est assis, la tête dans ses mains. Il pleure et cache ses larmes, comme ce jour si lointain où il m'avait amené Music, blessé. Plus de dix ans, déjà, dix ans à le soigner, à plaisanter sur le prix de ses traitements, quand M. Marty venait les chercher, tous les 15 jours parce que bon, c'est pas sûr qu'il vivra bien plus, sur sa manière de se cacher au fond du C15 quand son maître passait devant la clinique, à s'inquiéter lors de ses syncopes, à se rassurer lorsqu'il repartait. Ses œdèmes pulmonaires, ses extra-systoles, son œil, sa surdité sélective, son bonheur de chasser, son envie de courir la gueuse, qui avait fini par passer, sa prostate, ses bobos, ses tout petits riens. C'est comme ça que ça se finit. J'emporte Music dans ma voiture, le pose au pied du siège passager à côté de moi. J'ai des poils blancs plein mon T-shirt, et Music se laisse porter. Quand je le pose sur ma table de consultation, seul dans la clinique désertée - ils sont tous partis manger - quand je le pose sur la table de consultation, il s'assied, et me regarde, de ce regard indescriptible de celui qui ne me voit plus mais qui sait où je me trouve. Alors je le caresse, en silence, je lui pose un cathéter, il frémit à peine. Il s'est assis, appuyé contre moi, il s'est assis, et tout doucement, tendrement, il s'est affaissé, il s'est endormi, et moi, moi aussi, tranquillement, j'ai pu pleurer.
Commentaires
Et quand j'ai fini de lire votre texte, j'ai pleuré. L'histoire de Music, de M. et Mme Marty, votre histoire, pour beaucoup de vos lecteurs, c'est un peu celle de nos animaux, de nous, de nos vétérinaires. Tellement triste mais tellement belle avant le dernier chapitre. Et en l'occurence, tellement bien écrite. Merci.
Merci pour cet article ,mettre des mots sur la souffrance que l'on ressent lorsqu'on doit accomplir ce dernier acte d'amour pour éviter la douleur à notre chien qui a partagé notre vie pendant de si longues années .
Je suis désolée pour vous, parce que vous y avez cru, comme le patron de Music. Un instant, vous avez pensé que ce n'était pas grave. Vous vouliez y croire. On veut toujours y croire.
J'ai fait tuer mon chien, en pleine santé, et à aucun instant, nous n'avons pensé, ni la véto adorable, qui a piqué, ni moi, que c'était réversible. Pourtant, on a pleuré toutes les deux. Le chien était d'un modèle qui fait peur, mais surtout d'un caractère violent. Le tirer du refuge où il était ne l'a pas guéri. On l'a gardé 8 ans, et on a fait ce qu'on a pu. Je pense encore que j'aurais du faire plus, sa mort me hante comme une injustice. Parce que c'est quelque chose de très douloureux, de faire euthanasier son chien, alors même qu'il va bien. Il devenait dangereux, pour les autres, mais pas pour moi! Je l'ai poussé vers une mort douce, parce qu'il n'y avait plus de solutions, et trop de risques pour les humains, pour les gens qu'il croisait. Une surveillance constante et absolue n'est pas possible. Mais j'ai encore la rage. Un si bon chien... Parce que c'était aussi un bon chien! Il aurait suffit de ne pas le pourrir pendant qu'il était jeune. Un chien n'est pas mauvais, il le devient si on le traite mal. Ça m'a perturbée, çà me perturbe encore, ce chien que j'ai tué parce que je n'ai pas su corriger ce qu'on lui avait appris de mal, en mal, avant. Il y a des choses qu'on ne sait pas soigner. Que je n’ai pas su soigner, en tout cas, en tant que patronne. La Dame vétérinaire qui a accepté de le piquer le savait, elle avait vu les dégâts. Et nous, nous n'avons su que pleurer. Elle a pleuré aussi, et je l'ai respectée pour çà. Elle a fait les injections, et j'ai trouvé qu'elle était admirable d'y arriver. On devient vétérinaire parce qu'on aime les bêtes, je pense. Les tuer n'est jamais qu'un devoir qu'on veut bien assumer. Et merci de le faire.
Un si bon chien, de si mauvaises bases... Si seulement on avait su le soigner!
Ce chien terrible, nous l'avons aimé, mais nous n'avons jamais su l'empêcher de faire du mal. On a raté quelque chose, puisque je sais, pour en avoir eu d'autres, qu'un chien peut apprendre même tard. C'est ce que je regrette le plus, de ne pas avoir su empêcher qu'on en arrive là.
Au moins Music a eu tous les soins nécessaires. Son patron a commis une erreur, mais il a réparé, et plus que bien. Il n'y a rien d'injuste à sa mort. Juste le soulagement avant une fin trop douloureuse. Belle mort, paisible, sans regrets objectifs. Et chouette vie. Il a eu de la chance, Music, de bien tomber, même si çà lui a coûté un œil.
J'espère que les chiens dont je prends soin maintenant auront la même belle part de tendresse, et de larmes, quand ils partiront, que je sois obligée d'embêter ma vétérinaire favorite avec çà, ou non.
Ce n'est pas vous, cher Dr Fourrure, c'est la réalité que vous exposez toute crue, qui me fait vomir de douleur.
Est-ce que l'euthanasie en cabinet, sur la table qui pue l'angoisse de tous les animaux passés là, vaut vraiment mieux que la mort provoquée par la maladie, fût-elle accompagnée de convulsions et d'ulcères comme dans le cas de l'insuffisance rénale ? Je ne sais pas. Les deux me semblent affreux.
Mon matou préféré était atteint d'IRC incurable. Je l'ai fait euthanasier chez moi, c'est à dire chez lui. Sur mon lit. En le caressant pendant que l'anesthésiant initial faisait son effet. C'était certes une agression (donner la mort en est toujours une), et je me sentirai toujours coupable d'avoir fait ce choix, mais sans y ajouter le transport, le cadre froid et les odeurs d'angoisse.
Je crois vraiment qu'il faut euthanasier les animaux chez eux. Même si c'est moins pratique pour l'intervenant.
Fourrure :
Oui, enfin, ne généralisons pas... il y a plein d'animaux qui sont très à l'aise à la clinique, qui remuent la queue en entrant, qui montent sur la table tout seuls. Des chats qui explorent paisiblement la salle de consultation avant de se poser sur mon siège ou de s'endormir en rond sur la table, ça arrive régulièrement !
Music, dans cet immense et inconsolable chagrin que tes maitres vivent, je suis soulagée de savoir que des gens comme Dr Fourrure aient le courage de t'avoir accompagné pour abréger tes souffrances.
Maintenant, tu es délivré de tes chaines et quand le temps en aura décidé, c'est tout le bonheur, tout l'amour que tu leur a donné tendre Music, qui les consolera comme une mélodie en mémoire de toi.
♥ RIP ♥
Comme toujours, vous trouvez les mots qui touchent, merci
Cécile de Montpellier, J'ai une amie qui a fait euthanasier son chat chez elle, cela s'est très mal passé, chat terriblement angoissé, l'autre chat affolé, terrifié même. Ma cousine elle, l'a fait chez le vétérinaire, la mort a été très calme, le chat regardant paisiblement ma cousine folle d'amour pour ce chat, si triste, mais apaisée de voir son chat arrêter de souffrir le martyr. Ce sont à chaque fois des situations uniques, il est impossible de généraliser.
J'ai souvent lu votre blog. J'y ai parfois écrit que je craignais d'avoir à renoncer à des soins pour cause de finances. Mon admirable chien, super rustique, a décidé de lâcher la rampe sans prévenir et sans nous coûter l'argent qu'on n'a pas. 16 ans et demie, jamais un bobo, malgrè moultes courses après les voitures du village, malgré les castagnes, la vraie vie de chien... Mon golden labrador mixé est en train de partir... je pleure.
Hier, véto (pas l'habitude, ni lui ni nous) : "il y a plusieurs options. Il est très mal. Cardio, respi, rien qui marche." (je résume, le tout emballé dans beaucoup d'humanité).
Consult longue et tarif abordable (bcp plus satisfaisante que le toubib pour humains d'ailleurs, pourrait-on se soigner chez vous, tiens ?)
on lui donne 2 ou 3 jours, sous médocs, on voit si amélioration il y a (à mon avis c'est plutôt pour nous préparer, nous...)
Et les enfants qui sont en colo... qui n'ont pas dit aurevoir ! ... Quelle tristesse... Le maintenir pour que l'aurevoir ait lieu ? mais souffre t-il ? Ou l'aider à partir (option + que probable), et rendre mes enfants si tristes ! je ne sais pas quoi faire... En tous cas, la véto a été admirable. A précisé que si il fallait euthanasier dans le week end, il fallait la demander, qu'elle le ferait, puisqu'elle a déjà fait sa connaissance...
quand même, une interrogation chez moi : mon chien peut bénéficier d'une euthanasie qu'on va me refuser à moi quand le temps sera venu ! c'est aberrant... Merci pour cette description de la fin, qui m'aide à réaliser : mon pépère est dans le même état. Regard ailleurs, absent, déjà parti... Bonne ballade mon vieux... y'a peut-être des lapins, ailleurs, va savoir.
Je redoute ce moment, il se rapproche elle a 13 ans .... Je serai là et tout ce que j'espère c'est pouvoir retenir mes larmes au moment M, chose que je n'ai pas réussi à faire pour le précédent.
Bonsoir, ayant vu il y a peu un rapport sur le nombre impressionnant de vétérinaires qui se suicident, de part la charge de travail mais aussi de part la charge émotionnel du à toutes ces euthanasies (honnêtement le nombre d animaux tués fait très peur) je me demande pourquoi n y a t - il pas plus de soins palliatifs animaliers , ou du moins, ube baisse du nombre d euthanasies ? Avez vous la crainte que led propriétaires le fassent par eux même si vous refusez un acte ? Je me demande aussi comment vous le gérer, car si ça ne vous fait rien, ne vaut il mieux pas changer de métier ? Merci de votre reponse, une maman d'une future vétérinaire.
Fourrure :
S'il n'y a pas plus de soins palliatifs animaliers, c'est pour deux raisons :
- les soins palliatifs, ça coûte très cher.
- les soins palliatifs ne sont tout simplement pas toujours la meilleure option (la gestion de la souffrance, de toutes les souffrances, est parfois délicate...).
Mais attribuer le taux de suicide de vétos aux euthanasies qu'ils pratiquent... c'est l'arbre qui cache la forêt. L'immense majorité des euthanasies pratiquées en cabinet vétérinaire le sont sur des animaux en fin de vie : elles sont nombreuses parce que tous les animaux, un jour où l'autre, sont en fin de vie. Et souvent dans de très mauvaises conditions.
Enfin, heu, oui, je suppose qu'il serait raisonnable de changer de métier si l'on n'était pas touché par l'acte de donner la mort. Mais ça, c'est à chaque praticien de se poser la question, et d'y répondre. Mais encore une fois, conclure que les euthanasies sont la cause principale du suicide des vétos... boaf.
Bonjour j'ai lu votre livre. Je l'ai trouvé très bien très intéressant et je me demandais pourquoi il y a t-il marqué histoires hilarantes, mais j'ai vite découvert la réponse. J'ai beaucoup aimé le passage des discutions entre véto, mais aussi les passage sur des questions notamment sur l'échec mais aussi sur la valeur de la vie, un grand Bravo à votre livre e à votre sacré travail.
Ps j'ai découvert l'existance de votre livre dans 30 millions d'amis, et il a été, pour moi, mieux qu'un Eléphant dans ma salle d'attente ( un autre livre sur une vétérinaire tout aussi bien)
Il existe déjà Yummypets, et ce depuis un certain temps...
https://fr.yummypets.com/
@ Cecile (de Montpellier)
Notre chienne a fugué une unique fois en 14 ans... nous l'avons retrouvée chez son véto car elle avait couru chez lui directement et joyeusement :-) Elle ADORAIT aller chez le véto. Elle a y été euthanasiée, tranquillement.
Le seul défaut des chiens en finalité, c'est qu'on sait que toujours, on leur survivra.
Courage à notre vétérinaire lyrique préféré, c'est jamais facile l'euthanasie, et c'est normal d'avoir parfois le moral dans les chaussettes.
Docteur,
De nombreuses personnes rêvent de faire ce metier... et j'ai la chance de démarrer en première année de médecine vétérinaire à la rentrée! bien-évidemment, très heureuse et impatiente.
Mais j'ai aussi de nombreuses questions. Le sujet de l'euthanasie fait débat autour de moi : Personnellement je trouve que réaliser cet acte sur un animal en fin de vie peut "rendre service" à l'animal. Mais qu'en est-il des animaux en bonne santé ? Que faite vous par exemple des boites de chatons que l'on vous ammène au printemps ? Vous sentez vous obligé de réaliser certaines euthanasies ? (vis a vis des propriétaires, de vos collègues, ...)
j'ai lu votre livre, je n'y ai pas vu ce cas plutot particulier mais qui doit se presenter chaque année.
Je vous remercie
Fourrure :
Et pour l'euthanasie... il faut que je reprenne mon billet éponyme, les questions s'accumulent.
Félicitations pour le concours !
Bonjour!
Quel beau métier vous faites. Je crois que si je n'avais pas été aussi nulle en science c'est un métier qui m'aurait plu. J'aime tellement les animaux.
La dernière fois que je suis allée chez mon veto , ou plutôt, chez celui de Louis mon chat, j'étais ravie. Je crois que c'était un jeune sorti de l'école. Il me posait plein de question du genre " pourquoi faites vous vacciner votre chat contre la rage?". Ca doit être rare. Pour ma part j'ai dis juste aucas ou, il vient de la spa et jaj'ai pas envie qu'on me le pique... au cas où. D'où coup il m a expliqué en quoi c'était bien, et tout un tas d'autres choses. Je l'ai senti passionné par son métier ça fait plaisir. Il n a même pas râlé quand Louis l'a mordillé pour sa deuxième piqûre, et l a trouvé très à l'aise, puisqu'il visitait, et semblait près à faire sa sieste en partant. Il m a conseillé des courgettes pour mon Louis glouton, à qui je ne peux pas changer d alimentation ( il ne tolère que les royal canin sensible 33, sinon ça part à la catastrophe). Le truc,cc'est que mr si on lui met ses 50 gr d'un coup, il les mange. Du coup on fait 25 le matin, 25 le soir. Mais entre deux rien. Et tout est vite avalé. Le veto m a conseillé les courgettes, mais Louis me regarde l'air de dire que je me fout de lui, il en veut pas. Savez vous ce que je pourrais lui mettre d autre, pour compenser et qu'il soit moins frustré ( il demande beaucoup)?? Je peux pas lui rajouter des grammes de croquettes, il est de petite constitution et fait 5kg. On m a dis qu'il fallait qu'il ne depasse pas cette limite. Merci si vous avez le temps de répondre.
A BIENTOT... une amoureuse des félins depuis toute petite ( malgre de vilains pneumologues, qui empechent les asthmatiques d'avoir un chat!!!).
j'ai perdu ma petite Barthez du même mal,
pour elle aussi la vété a été exceptionnelle, avec elle et avec nous.
Merc (je pleure)
Je découvre votre blog et revis bien malgré moi quelques émotions trop bien connues, en tant que proprio', en tant qu'ASV.
ASV, métier que j'ai arrêté de pratiquer parce que, je sais qu'on ne s'habitue jamais vraiment, mais je n'arrivais pas à surpasser tout ça, à me "blinder".
Merci pour ces récits sincères et tellement bien écrits,
à vous lire,
Cher Dr.F,
Je rattrape mon retard dans mes lectures, et bon sang, merci !
Nous avons tous je crois eu une rencontre un jour avec un Music, et c'était vraiment dur de le voir partir. Parce que nous, nous savons que ce qui peut ou va arriver. Et que nos gros bêtas nous font confiance. Merci pour Music, pour toutes nos boules de poils et leurs maitres désemparés qui aiment beaucoup, parfois mal...
Merci ????????????????