Même pas mal
mardi 31 mars 2009, 13:44 Animalecdotes Lien permanent
C'est allé très vite.
La vache était couchée, incapable de se lever, très maigre. C'est d'ailleurs pour ça que j'étais là.
Une salers, avec ses cornes en lyre, si longues. Elle n'a lancé qu'un petit mouvement de tête quand il s'est approché pour lui passer une corde. Un petit mouvement, très lent, et pourtant : ça n'a duré qu'un instant.
Il s'est reculé en se tenant l'entrejambe, avec un "Hmmfffff" éloquent. J'ai couru jusqu'à lui, qui s'était appuyé contre le mur de la stabulation.
La vache, elle, s'était remise à ruminer.
"C'est rien, c'est rien."
Il m'a rassuré, et s'est écarté du mur. En titubant.
Il est tombé à genou.
Entre ses jambes, maculant la toile épaisse de son jean bouseux, une sombre flaque bordeaux s'élargissait à vue d'œil. Débordant ses mains qu'il tenait étalées sur son sexe.
Il s'est relevé. Il n'avait pas vu le sang. "C'est rien..."
Il blêmissait.
"Mais défroquez-vous bordel !"
"C'est rien."
Il défaisait sa ceinture. Il venait de voir le sang sur ses mains.
La vache, couchée, en train de ruminer, une flaque de diarrhée marronnasse derrière elle. L'éleveur, prêt à tomber, presque plié en deux, son jean couleur de bouse sur ses chevilles, sur le fumier. Son caleçon, sur les chevilles aussi, la ceinture ouverte, sa grosse boucle métallique aussi terne que la paille du petit parc. Les veaux, derrière leur barrière, qui observaient avec intérêt. Et moi, à genou, inspectant une plaie de 6-7 cm de long dans l'aine, à 2 centimètres environ de son sexe.
Curieux souvenir.
J'ai couru jusqu'à la voiture chercher des compresses et de la bétadine. C'était un saignement en nappe, loin de la fémorale.
"Ne vous inquiétez pas, docteur, on soigne la vache, je prends le C15 et je vais chez le toubib.
- Vous n'allez nulle part, oui."
J'avais placé les compresses, il les tenait appuyées pendant que je numérotais pour appeler la clinique.
"C'est qui votre docteur ?
- Lougé.
- Oui, Francesca ? Le numéro de Lougé, s'il-te-plait, c'est pas pour moi. J'ai un éleveur qui se vide gentiment de son sang, là. Merci".
Re-numérotation. Ça ne saignait plus trop, avec la compression. L'éleveur avait déjà entrepris de remettre son pantalon en coinçant les compresses sous son caleçon. A genoux, parce que debout, il ne pouvait pas. Il avait même réussi à coincer un peu de fumier dans son futal...
La classe.
"Ne bougez pas, docteur, j'y vais.
- Que dalle, oui.
- Dr Lougé ? Oui bonjour, j'ai M. Lampin avec moi, il vient de se faire ouvrir l'aine par une vache, je vous l'amène ? Il a bien saigné mais l'hémorragie a stoppé avec une compression, ça a tranché du lard plus qu'autre chose, mais c'est mal placé. Oui, il est transportable assis. Ok, je viens de suite."
Tiens, il ne parlait plus de prendre son C15.
"Elle appelle les pompiers, ils vont vous récupérer chez elle. Allez, en route.
- Et ma vache ?
- Qu'elle crève !
- Mais...
- OK, je reviendrai."
L'éleveur a passé une nuit à l'hôpital, les médecins craignaient une fissure de l'artère fémorale en regard de la blessure, qui, en effet, avait surtout tranché du lard. A quelques centimètres près... j'avais un castrat. Ou une fémorale.
J'ai euthanasié la vache quelques jours plus tard. Paratuberculose terminale doublée de connerie aggravée, pronostic défavorable.
Commentaires
Pourquoi "doublée de connerie aggravée" ?
C'est la vache qui est atteinte de connerie parce qu'elle a tourné la tête au mauvais moment ou c'est l'agriculteur parce qu'il a attendu qu'elle en soit au stade terminal pour vous appeler ?
Fourrure :
Non, celle-là, elle n'était vraiment pas fine. Il m'avait dit de me méfier, le bougre... Elle savait comment utiliser ses cornes, sans réaction de peur et encore moins de panique. Elle a tapé pour toucher, un type calme qui n'avait qu'une corde à la main. Il ne pouvait pas boucler son veau car elle était inapprochable au vêlage, et le fait d'être couchée ne la rendait pas plus gentille. Mais c'est vrai qu'elle n'avait pas l'air mauvais... J'ai passé un sale moment à la soigner tout seul quand il était à l'hôpital, le temps d'avoir la confirmation de la paratuberculose.
Ceci étant, il m'a quand même appelé au dernier moment. Et, ce qui n'est pas à sa décharge, cela n'aurait rien changé : à n'importe quel stade, la paratuberculose est inéluctablement mortelle, et incurable.
Si la vache était vraiment très méchante, il n'était peut-être même pas envisageable de l'approcher pour l'examiner tant qu'elle tenait debout...ce qui expliquerait la "négligence" de l'éleveur!
Fourrure :
je crois qu'effectivement il n'était pas très pressé d'aller la regarder de près. Mais bon, soyons honnête, il aurait quand même pu s'affoler avant.
J'allais poser la même question qu'agitateuse de boisson, j'ai la réponse, merci, au revoir et à la prochaine :-)
Toujours aussi bon de te lire, j'ai trouvé le James Herriot français...ça faisait un moment que je n'avais pas pris le temps de venir sur la paille de ce blog...pas déçue cette fois non plus....
ça me rappelle le jour d'une prophylo un peu sport avec des salers justement...je m'étais ouvert le genou....la semaine était dure, pas envie de passer des heures dans un service d'urgence blindé...du coup petit passage à la pharmacie pour un sérum antitétanique, vicryl 2 , ethilon et le soir me voilà chez moi, entourée des amis (je ne tenais pas à les abandonner au repas, j'avais déjà loupé le début)...douche, bétadine savon, lurocaïne et hop réparée toute seule...heureusement une amie qui soigne ses chèvres a eu le cran de me faire le sérum dans le deltoïde...le lendemain j'ai fait une césarienne couchée...une heure 30 sur ma cicatrice neuve...5 jours après un broutard s'est chargé de m'enlever mes points d'un coup de pied...depuis je peux rentrer déguisée tel Ulysse à la maison....mon genou me trahira par une belle balaffre que je n'ose dire que j'ai recousue moi même!!!!
Aller bonne journée
Synell
Fourrure :
Bon, grâce à vous, je me suis couché moins ignare.
Mais bon... là, on en est loin !
Dis docteur, et il ne t'a pas mordu l'éleveur quand tu as voulu le soigner ?
Moi je me méfie toujours de ces bestiaux sur deux pattes, c'est imprévisible.
Mon humaine et moi-même te saluons bien :o)
Fourrure :
Salut RemY, non il n'a rien tenté, trop occupé à blêmir. Pourtant, je touchais une zone sensible.
Je dois dire que je n'ai jamais été mordu par un client. Il y en a bien un ou deux qui ont tenté de me casser la figure, un autre qui a sorti son fusil à un collègue, mais pas de morsure.
Dangereux la vie d'éleveurs. Heureusement plus de peur que de mal pour l'homme.
Quant à la maladie, cela veut dire que le reste du troupeau est peut-être atteint ?
Toujours un plaisir de lire tes aventures professionnels.
Fourrure :
Oui, il est certain que d'autres animaux du troupeau sont atteints de cette maladie discrète, mais toujours fatale quand elle se déclenche. Elle mériterait qu'on en reparle !
C'est marrant mais j'ai toujours eu la phobie des vaches. J'aime beaucoup les photographier, mais JAMAIS je ne passe seul dans un pré avec des vaches, et jamais je n'en ai touché une (pourtant dans mon bled y'a plus de vaches que d'habitants ^_^)
Il a eu du bol l'éleveur... à défaut d'avoir pu conserver sa vache !
J'adore !! Très bien retranscris, on vit bien la scène !
Plusieurs mois que je vous lis et là stupeur vous venez de me décevoir pour la première fois. Et quelle déception! "Qu'elle crève" dites vous? "connerie aggravée"!!! Ce gentil paysant élève des vaches pour les voire heureuse ou quoi? J'imagine qu'à la fin il aurait de toute façon fait abattre sa vache et on aurait juste dit que c'était son métier. Elle souffre et est certainement inquiète de son état, elle ne veut pas qu'on l'approche et c'est elle que l'on condamne!!!!!!!!???? Que vous soigné cet homme, d'accord, mais pourquoi tant de haine dans vos propos sur cette vache? Je vous estimais beaucoup mais là je dois avouer que votre billet ne vous honore pas.
Fourrure :
Je vous propose une mise en situation. Vous êtes au milieu d'une étable, et une vache blesse - sans aucune situation de stress ou de panique - un éleveur qui ne se rend même pas compte de la gravité de sa blessure. Vous n'arrivez pas à le convaincre qu'il est plus important de le soigner lui, tout de suite, que sa vache qui est dans une situation parfaitement stable, tranquillement occupée à ruminer sur sa litière. Oui, parce qu'elle ruminait peinard, la bestiole. Et si l'on peut imaginer qu'elle était en situation de stress - après tout, elle était malade - elle l'était bien moins lorsqu'il s'agissait de charger l'éleveur ou les autres bovins dans les champs. Il y a des vaches dangereuses.
Et vous parlez de haine. Quelle haine dans mes propos ? Je suis revenu seul, sans aucune aide d'aucune sorte, soigner cet animal, après avoir déposé son éleveur chez son médecin. Il n'a à aucun été frappé, ou maltraité. Où avez-vous vu de la haine ? Quand vous dites : "mais quel con ce Paulo !". Il y a de la haine ? Il n'y en avait pas non plus dans mes propos.
Mais il faut aussi avoir ses priorités. Et là, non, je ne me voyais pas dire : "monsieur, je vous serai gré de cesser de vous inquiéter pour ce charmant bovidé à la lyre effilée, il nous faut, tout affaire cessante, nous diriger avec diligence vers le service des urgences."
"Qu'elle crève", ça va plus vite. D'autant que crever, dans l'immédiat, elle ne le risquait pas. On peut agoniser pendant deux mois de paratuberculose, et elle était loin de la fin. Je me doutais déjà qu'il s'agissait de cette maladie, dans ce cas précis.
Donc avant de monter sur vos grands chevaux, essayez de vous mettre à ma place, sortez de votre fauteuil, agenouillez vous dans la merde avec un type qui saigne très sérieusement à un endroit où passe une des plus grosses artères de l'organisme.
Lorsque je vous raconte mon quotidien, je ne le fleuris pas, je ne l'enjolive pas. Je tolère avec beaucoup de patience la violence animale, surtout dans les situations de stress. Ne me demandez pas d'être poli avec un animal qui frappe sciemment et sans circonstance atténuante.
Je peux très bien imaginer votre indignation (logique : dans son fauteuil, devant son écran, on n'a pas tous les éléments de contexte), mais elle est infondée, j'espère que ces précisions vous en auront convaincu.
et des vaches atteintes de conneries aggravées y'en a un paquet ! dire qu'avant de vivre à la campagne j'imaginais cet animal comme doux et timide...
TU PARLES ! de la saleté oui :)
Toujours prêtes à charger dès qu'on tente de traverser le champ... Sincèrement, aujourd'hui je l'avoue : j'ai peur des vaches ! On sait jamais sur quel pied danser avec ces bestiaux là... et sans parler de danser, on sait jamais juste si on a le droit de marcher peinard sous prétexte qu'elles broutent ! Je préfère encore un bon chien un peu hargneux, au moins, il prévient !
Les vaches ne sont pas mieux que les humains, il y a aussi des c… qui cherchent systématiquement le point faible. Mieux vaut s'en débarrasser avant l'accident d'ailleurs (de la vache bien sur pour les humains c'est un autre débat). Une admiration pour cet éleveur qui la gardait malgré sont "carafon"… et pour le véto. qui la soigna à ses risques et périls.
Cela me rappelle cette holstein incapable de se lever pour cause de fièvre de lait.. N'a pourtant pas hésité à ramper brusquement vers moi alors que tranquillement et le dos tourné, je préparais la perfusion. Bilan: un vol d'1m50 en plané dans la paille...
Bjr,
"Convaincu" je n'irai pas jusque là, mais vous vous etes expliqué, alors soit! C'est vrai que je me suis jamais trouvée nez à nez avec une artère déchirée mais j'ai ma part de "merde" je vous rassure. L'amour inconditionnel que je porte aux animaux dépasse de loin celui que je porte aux humains et encore plus aux éleveurs de vaches (n'en déplaise à certain). Que l'on ne vienne jamais me dire que cet homme ou les hommes comme lui, éleveurs, aiment leurs betes. Ils les aiment tant qu'elles rapportent, après c'est piquouse non? à moins qu'ils ne les laissent vieillir en paix dans un champ de retraite...Donc désolé je n'ai strictement aucune sympathie pour cet homme. Et au fait je suis désolée je ne savais pas que lorsque vous disiez qu'elle crève vous ne le pensiez pas en ces termes là réelement, moi qd je dis qu'elle crève à qq un j'ai de la haine, mais admettons nous ne nous exprimons pas tous pareil.
Bonne soirée
Fourrure :
Les éleveurs n'aiment pas les animaux, les journalistes sont tous des fouilles-merde, les fonctionnaires tous des tire-au-flanc, les vétos profitent de la souffrance des animaux et les hommes politiques sont tous des pourris. Tout le monde sait ça.
Fourrure : Ta-ta-ta pas d'insultes.
Hinhinhin....
J'admire l'éleveur qui a gardé cette saloperie, j'ai beau les aimer, le jour où je me retrouve avec une saleté du genre, c'est hors de question que je m'en occupe si lui est là : il l'a voulue, il se la cogne !!!
Par contre, si je suis seule, évidemment, je ne peux pas faire autrement...
Une chose est sûre, si je me retrouve avec un troupeau à moi, et une saloperie dangereuse, même si c'est une excellente laitière, je la dégagerais vite fait et ne garderais aucun produit...
C'est un coup à finir aux urgences ou au cimetière !!!
J'aimais beaucoup vous lire mais vos commentaires désobligeants sur cette vache qui est morte elle en passant, pas l'éleveur, m'ont complètement dégoutée, du coup je n'ai plus du tout envie de continuer à vous lire, le charme est comme rompu! dommage, en fait je suis sciée!
Fourrure :
Ce genre de remarque est un vieux serpent de mer sous ce billet. Je ne le modifierai cependant pas. Mince. Les soignants (médecins, vétérinaires) sont parfois en colère. Flûte, il peut leur arriver d'être agressifs, voire grossiers. Vous déniez quoi, le droit aux animaux d'être cons ? Ils sont assez intelligents pour qu'on les respecte et qu'on les aime, mais pas assez pour être dangereux, méchants ou stupides ? Drôle de morale. Lisez ma réponse au premier commentaire.
Oui, j'ai euthanasié cette vache sans regret. Sans plaisir ni violence non plus, c'est un boulot que je ne souhaite à personne. Je ne l'ai pas non plus laissée agoniser de sa maladie fatale et de longue évolution. Vous vouliez quoi ?
On ne garde pas un animal dangereux. Parce que c'est dangereux. On peut parfaitement être en colère contre un animal. On a même le droit de le détester, même si c'est un peu vain (ce qui n'était pas le cas ici, d'ailleurs...). Ça ne m'a pas empêchée de la soigner (même si les soins se résumaient ici à une prise de sang et une euthanasie une fois le diagnostic confirmé), comme c'est régulièrement le cas avec des chiens ou des chats ou d'autres bestioles pas trop fréquentables, pour une raison ou une autre.
Avant de juger à l'emporte pièce, je vous invite à réfléchir sur les motivations sous-jacentes aux diverses réactions. Je n'ai pas écrit ce blog pour m'idéaliser, mais pour témoigner sur mon boulot de véto. Et oh, merde, je ne suis pas parfait.
Je suis content que le charme soit rompu. Un charme, ce n'est pas la réalité, c'est un genre de rêve ou de magie. Moi je vous parle de mon quotidien. Si j'ai rompu un charme ou un idéal, bien, c'est que je parle de mon travail avec justesse.
"...Elle savait comment utiliser ses cornes, sans réaction de peur et encore moins de panique. Elle a tapé pour toucher, un type calme qui n'avait qu'une corde à la main..." anthropomorphisme ??? Je vois mal la vache viser proprement les parties intimes, ou se venger, ou "toucher" gratuitement??? Où commence l'Anthropomorphisme ???
Fourrure :
Ce serait de l'anthropomorphisme si je lui prêtais des intentions (de vengeance comme vous le soulignez), ou un plan diabolique. Non, elle a tapé pour toucher (le bonhomme, pas une zone du bonhomme en particulier...), pas pour "chasser". Les animaux font très souvent de l'épate pour mettre à distance un importun. Là elle n'a pas prévenu, elle a juste tapé. Comme un chien qui mordrait sans avoir grogné. C'est un comportement qui peut être considéré comme tout à fait normal chez un animal effrayé et acculé, qui n'a pas de possibilité de fuite. Ce qui n'était pas du tout le cas ici. Elle n'était pas effrayée...
Dans une agression par un animal, le critère clef pour savoir si l'animal est "dangereux" ou disons "anormal" ou pas, c'est la phase qui précède l'attaque, celle où il grogne, aboie, crache, fait des mouvements qui indiquent l'attaque. Toute personne bossant avec des animaux connaît bien cette communication. Si cette phase est absente, il y a beaucoup de souci à se faire.
"Paratuberculose" c'est quoi ??? Merci wikipédia ! Stress du vêlage...??? Des moyens pour éviter ça??? Elle avait son veau à côté ???
Fourrure :
La paratuberculose est une maladie fréquente qui provoque une diarrhée lorsqu'elle se déclenche (la plupart des animaux porteurs ne déclenchent pas la maladie). Elle se déclenche souvent après le premier vêlage, même si elle est en général attrapée lorsque l'animal est un jeune veau. Parce que la gestation puis le mise bas correspondent à une période où les défenses immunitaires s'abaissent, favorisant la maladie. Pas de moyen de l'éviter. Et non, le veau était dans le coin à ce moment là, mais pas juste à côté. Il vivait sa vie de veau. La paratuberculose est incurable et fatale lorsqu'elle se déclenche. Si l'animal est "en état", il part à l'abattoir car la maladie n'est pas dangereuse pour l'homme. Si l'animal est en mauvais état, le plus "humain" est de l'euthanasier, pour éviter une longue agonie. Ce qui était le cas ici.
Mon premier commentaire sur ce blog, et c'est un com de soutien pour Fourrure suite aux commentaires désobligeants ci-dessus.
Il est fâcheux dans notre métier d'avoir affaire à des gens qui n'aiment pas les animaux, personnellement je trouve encore plus délicat d'avoir affaire à des gens qui les aiment trop. Ce genre de personnes complètement déconnectées de la réalité qui vivent dans un monde de bisounours. Ils sont souvent très vindicatifs (comme les panneaux), butés et ingérables.
En tant que vétérinaire mixte je vous soutiens dans ce billet, votre approche est bien évidement la bonne et les billets de reproches ne sont caractérisés que par l'ignorance et l'étroitesse d'esprit de leurs auteurs.
Continuez votre action sur ce blog, elle est profitable pour nous tous.
Bien confraternellement.