Il est deux heures du matin et ce n'est certainement pas la meilleure heure pour réfléchir. Ou pour écrire. Je ne suis pas de garde mais mon collègue m'a appelé en renfort vers minuit pour un vêlage : il avait une autre urgence. Le vêlage aurait sans doute pu attendre. Mais à quelle heure aurait-il fini ? Mieux vaut partager les emmerdes que les accumuler individuellement. Il est deux heures du matin et dans la voiture, pendant les vingt minutes de route qui séparent l'étable de M. Louge de mon lit, je refais le match, je pense, j'argumente, je râle, je réfute. Je rate un embranchement. Manœuvre foireuse, je me remets sur les rails en esquivant les lièvres. Ce fut un vêlage sans grâce. Pas...
avril 2016
mardi 19 avril 2016
Regard : Petit blond
mardi 19 avril 2016, 12:54 / 15 commentaires
Juste pour le plaisir...