juin 2011

vendredi 24 juin 2011

Banale, banale souffrance

Un dimanche d'astreinte comme les autres. 11h30, fin de matinée, les choses semblent enfin se calmer. Je suis crevé, pas vraiment au radar, mais juste épuisé. Je prie pour que l'après-midi soit tranquille. Un dernier tour de chenil, vérification des perfusions, et je décolle. Sauf que le téléphone sonne à nouveau. Il y a un ami à la maison, et je sens que je ne vais pas pouvoir manger avec lui et ma famille. Sourire, sourire. - Service de garde bonjour ? - Bonjour docteur, je vous appelle parce que Nestor est comme paralysé de derrière, il se lève pas, il se traîne sur ses pattes avant pour aller faire ses besoins. Bon, ça, c'est l'urgence de merde. Le chien est sans doute paralysé depuis un...

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